da paris-luttes
Grève générale du 5 février : nous devons en être !
Martinez CGT a appelé il y a 4 jours à une fameuse « journée d’action »
syndicale. Il ne devait pas se douter que les gilets jaunes
réfléchiraient à ce mode d’action en appelant eux aussi à la grève
générale. Appel à y être nombreux et nombreuses et à être force de
proposition.
C’est
le gilet jaune le plus célèbre (quoi qu’on puisse en penser) Éric
Drouet, qui a officialisé cet appel mais, pour toute personne qui
traînait sur les réseaux sociaux, il ne faisait aucune doute que la base
des gilet jaunes se lancerait dans le combat.
Il faut remettre au coeur du débat la question du salariat et de la grève. Il s’agit de notre force historique.
Appuyer l’idée de la grève générale et ainsi tordre le cou à l’idée comme quoi les gilets jaunes se « satisfont de bloquer des ronds points » est à notre avantage pour plusieurs raisons :
Il faut remettre au coeur du débat la question du salariat et de la grève. Il s’agit de notre force historique.
- Les liens avec les syndicalistes, même si ils existaient déjà, doivent être maintenus, car c’est encore eux qui créent une résistance quotidienne sur les lieux de travail.
- Nous devons impérativement voir le mouvement gagner des choses, fussent-elles d’infâmes positions réformistes. Nous avons trop mené de luttes sans victoires pour faire la fine bouche. Les gilets jaunes ne pourront visiblement rien obtenir en l’état. Il faut intensifier la lutte.
- Les syndicats sont les seuls garants de la possibilité de réussir une grève générale. Ils sont organisés, permettent de rendre la grève légale et donc possible pour de nombreux salarié.es.
- Nous devons continuer à déborder les directions syndicales et notamment la CGT (qui s’intéresse à la CFDT sérieux ?) qui continue à jouer un rôle d’interlocuteur mou, con, inutile mais légitime face au pouvoir.
Faire grève, mais une grève active
Mais une grève, ça se prépare. Il est donc nécéssaire de mener des actions au préalable pour garantir une relative réussite au mouvement.- Favoriser le dialogue entre les syndicalistes de base et les gilets jaunes quand cette dynamique n’est pas encore à l’oeuvre.
- Des affiches pour annoncer la grève.
- Des distributions de tracts
- Des discussions avec les syndicats locaux, et organiser des actions sur les territoires où l’on vit (blocages, occupation, organisation de débrayages, autoréductions...)
- Mobiliser le mouvement autonome qui n’a montré que ses faiblesses ces derniers mois.
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