Grève du 24 janvier contre la réforme des retraites en direct : «On n’a pas tous le même régime, mais la même colère »
L'évacuation des manifestants, rue de la Pépinière à Paris. Plus de 111 000 personnes ont manifesté vendredi contre la réforme des retraites dans une quarantaine de villes hors Paris, selon un décompte
provisoire de l'AFP réalisé en fin d'après-midi à partir des chiffres communiqués par la police ou les préfectures.
provisoire de l'AFP réalisé en fin d'après-midi à partir des chiffres communiqués par la police ou les préfectures.
Les manifestants étaient notamment 9 000 à Lyon, 8 000 à Marseille, 7 500 à Bordeaux et au Havre, 5 200 à Nantes, 5 000 à Toulouse, 4 400 à Clermont-Ferrand ou encore 4 000 à Rennes et Caen, selon les autorités.
Des chiffres souvent en légère hausse par rapport à la précédente journée de mobilisation du 16 janvier mais très loin des sommets atteints au début du mouvement, les 5 et 17 décembre.
Du point de vue des syndicats, la mobilisation est plus franchement en hausse, avec des écarts d'estimation record à Marseille (180 000 personnes estimées), Toulouse (95 000), Le Havre (65 000) ou Lille (20 000), et d'autres plus habituels à Bordeaux (40 000), Lyon (20 000), Clermont-Ferrand (15 000) ou Rouen (10.000).
Au plan national, les organisateurs des manifestations recensaient au moins 907 000 personnes dans une trentaine de villes, dont 350 000 dans la capitale, d'après les chiffres compilés par l'AFP.
Lille
La manifestation lilloise s’est achevée place de la République en face de la préfecture, à coups de gaz lacrymogène. Sur le site de la Voix du Nord,
un journaliste précise que selon le secrétaire départemental de la CGT,
le cortège lillois a rassemblé près de 20 000 manifestants quand la
police en annonce 3 000. Le grand écart.Dans les rangs du cortège, la défiance vis-à-vis du pouvoir et de la police est importante. « On a de plus en plus l’impression d’être gouvernés par des gens qui n’ont plus aucunes valeurs républicaines, estime Assina, universitaire lilloise. Ils passent leur temps à gazer leurs concitoyens, ils ne respectent plus rien.
Le
président de la République, Emmanuel Macron, a dénoncé vendredi, sans
les nommer, ceux qui attisent la violence politique et sociale,
s'attirant la réplique d'une partie de l'opposition, qui lui a renvoyé
la responsabilité du durcissement des rapports sociaux.
"Aujourd'hui s'est installée dans notre société – et de manière séditieuse, par des discours politiques extraordinairement coupables –, l'idée que nous ne serions plus dans une démocratie, qu'une forme de dictature se serait installée", "notamment à La France insoumise, des gens accréditent au fond l'idée qu'il y aurait un "régime" qui imposerait sa loi au reste de la population", a estimé Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, sur RMC et BFM-TV.
La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, pour qui Emmanuel Macron "est le seul responsable de toute la violence dans le pays, parce qu'il l'a créée par un projet de réforme qui est sans objet, ensuite parce qu'il est resté indifférent à l'impact économique sur le pays, ensuite parce qu'il est indifférent à la souffrance des gens.(...) C'est vraiment un comportement monarchique."
"Aujourd'hui s'est installée dans notre société – et de manière séditieuse, par des discours politiques extraordinairement coupables –, l'idée que nous ne serions plus dans une démocratie, qu'une forme de dictature se serait installée", "notamment à La France insoumise, des gens accréditent au fond l'idée qu'il y aurait un "régime" qui imposerait sa loi au reste de la population", a estimé Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, sur RMC et BFM-TV.
La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, pour qui Emmanuel Macron "est le seul responsable de toute la violence dans le pays, parce qu'il l'a créée par un projet de réforme qui est sans objet, ensuite parce qu'il est resté indifférent à l'impact économique sur le pays, ensuite parce qu'il est indifférent à la souffrance des gens.(...) C'est vraiment un comportement monarchique."
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