Ucciso dalla polizia 3 anni fa - repressione poliziesca contro la sua famiglia - la sua vicenda esemplare delle vittime della violenza poliziesca.
Article du Parti Communiste maoïste in via di traduzione
Il y a 3 ans, Adama Traoré est tué pendant une interpellation par les gendarmes de Beaumont, le jour de son anniversaire. L’Etat, la gendarmerie, la “justice” et les médecins… tous vont nier le crime. Des mensonges sont créés pour faire passer le décès d’Adama Traoré pour une mort due à un problème médical, le procureur allant même jusqu’à déclarer que des “traces de cannabis” auraient pu jouer un rôle. Tout est fait pour transformer la victime, Adama Traoré, en coupable. Mais la famille Traoré s’est soulevée contre ces mensonges ! Elle a pu bénéficier de soutien de proches et amis, comme Dooums, ami d’Adama condamné pour sa lutte aux côtés des Traoré, dans leur combat très difficile face à l’Etat et aux fausses versions des gendarmes, soutenues par toutes les institutions : juristes, médecins, forces de l’ordre etc…
Depuis ces 3 ans, la répression judiciaire n’a pas cessé contre la famille Traoré, avec des condamnations pour Bagui, Youssouf, Cheikne, Yacouba Traoré… la liste est longue. La “justice” bourgeoise ne peut pas accepter cette lutte juste, menée avec détermination, alors elle attaque avec toute la force de son rouleau compresseur judiciaire celles et ceux qui osent relever la tête, comme Assa Traoré, la soeur d’Adama.
Le 12 mars 2019, plusieurs mois après le dernier rapport demandé par la justice, une contre-expertise
réalisée à la demande de la famille Traoré a balayé les accusations de maladie à l’encontre d’Adama. Selon ces nouvelles informations, c’est clair : c’est l’arrestation qui a entraîné la mort, et pas un précédent médical d’Adama. Les médecins en charge du rapport ont remis en cause l’éthique médicale des experts de la justice, qui ont couvert pendant près de trois ans les gendarmes avec rapport sur rapport, les dédouanant de toute responsabilité.
A la lumière de ces nouvelles informations, l’avocat qui représente la famille a annoncé qu’il n’y aurait “pas d’autre solution que de poursuivre les gendarmes”. C’est une victoire, car depuis 2016, la famille d’Adama se bat sans répit et a réussi à mobiliser un mouvement de masse pour la vérité et la justice. A Beaumont-sur-Oise et ailleurs, plusieurs milliers de personnes marchent pour Adama, et luttent contre les violences policières. Cette lutte est juste pour l’ensemble des victimes de violences policières. Rien que ces derniers mois, Lakhdar Bey, père de famille, est mort tué à Chambéry par la police en défendant son logement contre l’expulsion. Zineb Redouane à Marseille, Fatih et Adam à Grenoble, Steve à Nantes pour la Fête de la Musique… les exemples sont nombreux et passés sous silence. Ce sont les luttes de nombreuses familles qui sont ignorées par les médias et la justice lorsqu’elles ne soulèvent pas, comme la famille Traoré, de grands efforts. Dans tous ces meurtres, la police essaie évidemment de faire comme si elle n’avait pas de responsabilité.
Aujourd’hui, les gendarmes et la justice s’acharnent toujours sur Bagui Traoré, qui était avec son frère Adama au moment où les gendarmes l’ont interpellé. Traité comme un grand bandit, 60 gendarmes portent plainte contre lui pour des faits remontant à 2016, une situation absurde qui vise à isoler Bagui Traoré et à l’emprisonner sans preuve. Il suffit de comparer avec la situation des meurtriers d’Adama pour voir à quoi mène la “justice” bourgeoise. Pendant que Bagui est harcelé, le Tribunal de Paris étouffe l’affaire et laisse les gendarmes qui ont tué Adama vivre librement, sans mise en examen. Pas d’arrestation, pas de procès, pas d’enquête pour les meurtriers, mais bien l’acharnement contre les témoins qui osent se lever contre l’injustice.
La vie du quartier de Boyenval a été profondément impactée par le combat de la famille Traoré, et depuis des années la solidarité s’y exprime avec toutes les luttes légitimes des masses lors d’événements, de discussions, de matchs de foot, de rencontres avec des collectifs et personnes d’ailleurs. Tout ça montre aux masses qu’il ne faut pas plier face à la “justice” bourgeoise, qu’on a raison de relever la tête et de se battre, et que c’est en luttant qu’on trouve des frères et sœurs de lutte à nos côtés.
Cette Marche pour Adama du 20 juillet a un caractère particulier, car le Comité pour Adama avait appelé dés le 1er décembre 2018 à rejoindre le Mouvement des Gilets Jaunes. Depuis, la répression s’est abattue de manière considérable sur les participantes et participants du mouvement, Par exemple Téo et Tristan, à Clermont-Ferrand, enfermés pour des peines de prison pour leur implication dans le mouvement. Le 20 juillet, c’est donc une marche pour Adama Traoré, mais aussi une marche pour toutes les victimes de violences policières, des violences systématiques dans les quartiers, qui sont principales, mais aussi des violences répressives que subissent les grands mouvements comme les Gilets Jaunes, des violences qui touchent d’un coup plusieurs milliers de personnes.
Nous appelons à rejoindre cette marche, à l’appuyer et à la renforcer, à montrer notre solidarité avec la famille Traoré et avec toutes les victimes des violences policières, des meurtres et des viols des criminels en uniforme. Les quartiers populaires sont la place forte du prolétariat. Il n’y a pas d’autre voie pour les communistes dans l’Etat français que celle qui consiste à axer notre travail sur les quartiers populaires, à lutter concrètement pour y servir le peuple dans tous les domaines, y compris le domaine très important du harcèlement policier et des violences des “forces de l’ordre” contre les masses. Les luttes justes des familles de victimes de violences policières nous montre bien l’appel criant parmi les masses pour une vie débarrassée du pouvoir d’Etat bourgeois, sa violence de classe et son isolation.
Le Parti Communiste, armé du marxisme-léninisme-maoïsme, a pour tâche l’organisation des masses les plus larges, et c’est seulement par cette voie que l’on pourra atteindre l’objectif le plus important de la lutte contre les violences policières, l’objectif de toutes les familles et proches en lutte, la fin de toutes les violences par le renversement de l’Etat bourgeois qui les dirige. Dans la construction des trois instruments de la révolution, le Parti, la Force Combattante et le Front Uni, le Parti Communiste agit pour la destruction totale de l’Etat bourgeois impérialiste français. A la fois, cette destruction est nécessaire pour la fin des violences au sein de l’Etat français, mais elle est aussi nécessaire pour la fin des violences impérialistes de l’Etat français dans ses colonies occupées (comme à la Réunion, où la répression a été extrême pour endiguer l’ouragan des Gilets Jaunes) et dans les semi-colonies qu’il exploite de par le monde, comme au Mali, au Burkina Faso, en Centrafrique, au Niger, et dans bien d’autres pays.
3 ans de combat, justice pour Adama !
Justice pour toutes les victimes des violences policières !
Arrêt de l’acharnement contre Bagui et tous les prisonniers politiques !
Unis contre la répression !
Force à la famille d’Adama et à toutes les autres familles des victimes !
Contre les violences policières, préparons l’autodéfense populaire !
Toutes et tous à la manifestation samedi 20 juillet, 14H30 à Beaumont-sur-Oise !
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