La lotta dei contadini poveri e del proletariato
rurale sulla via dell’emancipazione - PCRV
Le Mouvement Umnyobiste salue la chute du régime sanguinaire du Capitaine Compaoré et dénonce les vélléités recupératrices de la révolution par des forces obscurantistes nationales et internationales
Le Conseil National pour la Résistance – Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN), Mouvement politique anti-impérialiste et panafricaniste, continue de suivre avec une attention particulière, le mouvement insurrectionnel déclenché le 28 Octobre 2014, et en cours d’achèvement au Burkina Faso. Ce Mouvement a vu, la prise de tous les symboles de l’Etat Burkinabè, le 30 Octobre à Ouagadougou, par les forces plus que jamais déterminées à chasser l’assassin de Thomas Sankara, Dabo Boukary et Norbert Zongo du pouvoir…
Le Capitaine Compaoré est désormais retranché dans son bunker du palais Kossyam, et protégé par sa garde prétorienne lourdement armée, commandée par le lugubre Gilbert Diendéré, le chef d’état major particulier homme de main et des coups bas du Capitaine-Président. Ce dernier dit avoir “renoncé à son projet de changement de la constitution” et a annoncé dans la foulée,”la dissolution du gouvernement” et a invité l’opposition au dialogue”. Trop tard, le train de la révolution est déjà parti et roule à vive allure. Impossible de l’arrêter.
Le chien ne change jamais la facon de s’asseoir!
Si le Capitaine Blaise Compaoré qui dit “avoir compris” les revendications de la rue, fait profil bas et fait des annonces spectaculaires à la 25ième heure, on peut légitimement se poser des questions sur la sincérité de cette humilité soudaine et tardive de Compaoré face au mouvement populaire qui déferle sur Ouagadougou et le Burkina Faso. Compaoré qui est un adepte de Machiavel, a montré qu’il sait gagner du temps pour reprendre ses forces et prendre ses adversaires au dépourvu. C’est le secret de sa longévité au pouvoir: la ruse avec le peuple!
En l’an 2000, le Capitaine Compaoré est à deux doigts de perdre le pouvoir suite aux manifestations populaires organisées par le Collectif des Organisations Démocratiques de Masse et de Partis Politiques, à la suite de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo. Il fait profil bas et organise une ‘journée national du pardon’ à Ouagadougou, en Mars 2000, en présence de tous les anciens présidents du Burkina Faso. Le capitaine demande alors, les larmes (de crocodile) aux yeux, ‘pardon au peuple’ pour ses crimes. C’était une pirouette pour gagner du temps. Le Capitaine-Président réussira à se maintenir et reprit très vite ses ‘mauvaises habitudes’, une fois la contestation assagie. L’histoire récente du Burkina instruit donc, légitimement, le peuple Burkinabè à la vigilance et à n’accorder aucun crédit aux propositions de la 25ième heure du putschiste-machiavélique Blaise Compaoré…
La CEDEAO et Ouattara veulent sauver le soldat Blaise
… Comment ne pas s’interroger sur l’attitude de la CEDEAO, qui après avoir gardé le mutisme face à l’entêtement de Blaise Compaoré de modifier l’article 37 de la constitution Burkinabè, essaie maintenenant que les carottes sont cuites pour Blaise Compaoré, de revenir sur les devants de la scène, pour ‘sauver le soldat Blaise’, après la prise de tous les symboles du pouvoir par les manifestants à Ouagadougou. Visiblement le pouvoir d’Alassane Dramane Ouattara en Cote d’Ivoire, est à la manoeuvre pour essayer de sauver son parrain Blaise Compaoré, en essayant d’activer la CEDEAO , la Francophonie et l’Union Africaine pour ‘empêcher une prise de pouvoir par la force au Burkina Faso’. Nous sommes convaincu que le peuple Burkinabè qui a une longue tradition de luttes multiformes, ne se laissera pas voler sa révolution! Le peuple Burkinabè est libre et souverain et doit décider de son avenir et surtout des hommes et des femmes aptes à conduire le pays pour une transition vers la démocratie…n’en déplaise à des médiateurs autoproclamés et des récupérateurs et opportunistes de tout bords.
Face à la situation créée le 30 Octobre au Burkina Faso, le Conseil National pour la Resistance – Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN):
1. S’incline respectueusement sur la mémoire de tous les martyrs de la révolution du 30 octobre, pour la liberté et la démocratie, dans differentes villes du Burkina Faso, et présente ses condoléances aux familles des victimes;
2. Salue la détermination et l’héroisme du peuple Burkinabè qui ont permis de mettre fin au régime dictatorial sanguinaire du Capitaine Blaise Compaoré;
3. Renouvelle son soutien ferme à la révolution du 30 Octobre au Burkina Faso et à l’ensemble des forces démocratiques et sociales qui conduisent ce mouvement, en particulier dont les forces de Gauche représentées par le PDS/Metba, le Front Progressiste Sankariste et le PCRV;
4. Dénonce les manoeuvres récupératrices des forces obscurantistes nationales et internationales, tapies dans l’ombre, parmis lesquelles l’aile réactionnaire de l’armée burkinabè, le régime illégitime d’Alassame Draname Ouattara, la CEDEAO et la Francophonie, qui essayent de voler le peuple Burkinabè de la révolution du 30 octobre, pour maintenir le Capitaine Compaoré au pouvoir. Ceci est totalement inacceptable!
5. Décide de dépêcher sans délais, une délégation du Mouvement Umnyobiste à Ouagadougou, pour soutenir les forces démocratiques Burkinabè en général, et ses alliés de la Gauche Africaine en particulier.
Honneurs et gloire à la jeunesse et au peuple fier du Burkina Faso!
La lutte continue Unis et solidaires, pour la Patrie et l’Afrique nous vaincrons
Fait à Berlin, ce 30 Octobre 2014
Source
Dichiarazione del CNR-MUN (Conseil National pour la Résistance-Mouvement Umnyobiste) sulla rivolta in Burkina Faso (in francese)
Le Mouvement Umnyobiste salue la chute du régime sanguinaire du Capitaine Compaoré et dénonce les vélléités recupératrices de la révolution par des forces obscurantistes nationales et internationales
Le Conseil National pour la Résistance – Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN), Mouvement politique anti-impérialiste et panafricaniste, continue de suivre avec une attention particulière, le mouvement insurrectionnel déclenché le 28 Octobre 2014, et en cours d’achèvement au Burkina Faso. Ce Mouvement a vu, la prise de tous les symboles de l’Etat Burkinabè, le 30 Octobre à Ouagadougou, par les forces plus que jamais déterminées à chasser l’assassin de Thomas Sankara, Dabo Boukary et Norbert Zongo du pouvoir…
Le Capitaine Compaoré est désormais retranché dans son bunker du palais Kossyam, et protégé par sa garde prétorienne lourdement armée, commandée par le lugubre Gilbert Diendéré, le chef d’état major particulier homme de main et des coups bas du Capitaine-Président. Ce dernier dit avoir “renoncé à son projet de changement de la constitution” et a annoncé dans la foulée,”la dissolution du gouvernement” et a invité l’opposition au dialogue”. Trop tard, le train de la révolution est déjà parti et roule à vive allure. Impossible de l’arrêter.
Le chien ne change jamais la facon de s’asseoir!
Si le Capitaine Blaise Compaoré qui dit “avoir compris” les revendications de la rue, fait profil bas et fait des annonces spectaculaires à la 25ième heure, on peut légitimement se poser des questions sur la sincérité de cette humilité soudaine et tardive de Compaoré face au mouvement populaire qui déferle sur Ouagadougou et le Burkina Faso. Compaoré qui est un adepte de Machiavel, a montré qu’il sait gagner du temps pour reprendre ses forces et prendre ses adversaires au dépourvu. C’est le secret de sa longévité au pouvoir: la ruse avec le peuple!
En l’an 2000, le Capitaine Compaoré est à deux doigts de perdre le pouvoir suite aux manifestations populaires organisées par le Collectif des Organisations Démocratiques de Masse et de Partis Politiques, à la suite de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo. Il fait profil bas et organise une ‘journée national du pardon’ à Ouagadougou, en Mars 2000, en présence de tous les anciens présidents du Burkina Faso. Le capitaine demande alors, les larmes (de crocodile) aux yeux, ‘pardon au peuple’ pour ses crimes. C’était une pirouette pour gagner du temps. Le Capitaine-Président réussira à se maintenir et reprit très vite ses ‘mauvaises habitudes’, une fois la contestation assagie. L’histoire récente du Burkina instruit donc, légitimement, le peuple Burkinabè à la vigilance et à n’accorder aucun crédit aux propositions de la 25ième heure du putschiste-machiavélique Blaise Compaoré…
La CEDEAO et Ouattara veulent sauver le soldat Blaise
… Comment ne pas s’interroger sur l’attitude de la CEDEAO, qui après avoir gardé le mutisme face à l’entêtement de Blaise Compaoré de modifier l’article 37 de la constitution Burkinabè, essaie maintenenant que les carottes sont cuites pour Blaise Compaoré, de revenir sur les devants de la scène, pour ‘sauver le soldat Blaise’, après la prise de tous les symboles du pouvoir par les manifestants à Ouagadougou. Visiblement le pouvoir d’Alassane Dramane Ouattara en Cote d’Ivoire, est à la manoeuvre pour essayer de sauver son parrain Blaise Compaoré, en essayant d’activer la CEDEAO , la Francophonie et l’Union Africaine pour ‘empêcher une prise de pouvoir par la force au Burkina Faso’. Nous sommes convaincu que le peuple Burkinabè qui a une longue tradition de luttes multiformes, ne se laissera pas voler sa révolution! Le peuple Burkinabè est libre et souverain et doit décider de son avenir et surtout des hommes et des femmes aptes à conduire le pays pour une transition vers la démocratie…n’en déplaise à des médiateurs autoproclamés et des récupérateurs et opportunistes de tout bords.
Face à la situation créée le 30 Octobre au Burkina Faso, le Conseil National pour la Resistance – Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN):
1. S’incline respectueusement sur la mémoire de tous les martyrs de la révolution du 30 octobre, pour la liberté et la démocratie, dans differentes villes du Burkina Faso, et présente ses condoléances aux familles des victimes;
2. Salue la détermination et l’héroisme du peuple Burkinabè qui ont permis de mettre fin au régime dictatorial sanguinaire du Capitaine Blaise Compaoré;
3. Renouvelle son soutien ferme à la révolution du 30 Octobre au Burkina Faso et à l’ensemble des forces démocratiques et sociales qui conduisent ce mouvement, en particulier dont les forces de Gauche représentées par le PDS/Metba, le Front Progressiste Sankariste et le PCRV;
4. Dénonce les manoeuvres récupératrices des forces obscurantistes nationales et internationales, tapies dans l’ombre, parmis lesquelles l’aile réactionnaire de l’armée burkinabè, le régime illégitime d’Alassame Draname Ouattara, la CEDEAO et la Francophonie, qui essayent de voler le peuple Burkinabè de la révolution du 30 octobre, pour maintenir le Capitaine Compaoré au pouvoir. Ceci est totalement inacceptable!
5. Décide de dépêcher sans délais, une délégation du Mouvement Umnyobiste à Ouagadougou, pour soutenir les forces démocratiques Burkinabè en général, et ses alliés de la Gauche Africaine en particulier.
Honneurs et gloire à la jeunesse et au peuple fier du Burkina Faso!
La lutte continue Unis et solidaires, pour la Patrie et l’Afrique nous vaincrons
Fait à Berlin, ce 30 Octobre 2014
Source
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