Il y a peu,
Michelin annonçait la suppression de 730 emplois a l'usine de
Joué-les-Tours suivie de la fermeture rapide de deux usines en Colombie.
Pour la famille Michelin, de beaux profits sont toujours en
perspective. Ce ne sont pas les patrons qui risquent de voir toute leur
vie s'écrouler d'un seul coup, ce ne sont pas eux qui auront a subir
l'angoisse des lendemains, des factures qui s'entassent, du chômage...
Soyons en sûrs, les bourgeois qui dirigent n'ont aucun problème à ce
niveau la, leurs train de vie de parasite reste assuré tant qu'ils
pourront s'enrichir sur le sang et la sueur de notre classe.
Aujourd'hui,
les ouvriers et ouvrières de Michelin se sont réunis a Clermont-Ferrand
pour protester contre les licenciements annoncés par la direction. A
l'arrivée devant le siège social de l'entreprise, il y a eu une vitre
détruite ainsi qu'une porte d'entrée, ce qui est bien peu de chose a
coté des milliers de famille ouvrières que le patronat veut réduire à la
misère.
Qu'est
ce que c'est que travailler chez Michelin ? C'est suivre des cadences
infernales entrecoupées de périodes de chômages technique quand la
production ralentit. C'est être réduit a l'état de machine, c'est
s'esquinter sur une chaîne avec les contremaîtres qui aboient à longueur
de journée, exposés à des produits toxitques. Pourtant le maigre
salaire que daigne accorder le patron pour ce travail de forçat, il faut
se battre pour le conserver, ce n'est pas une question de choix, c'est
une question de survie.
Être
ouvrier ou ouvrière c'est souffrir le soir quand ont rentre chez soit,
c'est avoir une espérance de vie de plusieurs années inférieure à celle
d'un cadre. Et pourtant être ouvrier est une fierté car nous appartenons
a une classe sociale qui a un rôle a jouer dans l'histoire, nous avons
entre nos mains l'avenir. La bourgeoisie elle n'est qu'une classe
parasite, nous le voyons bien avec Michelin. D'un coté des milliers
d'hommes et de femme qui se tuent au travail de part le monde pour
produire l'ensemble des richesses de l'entreprise, que l'on jette comme
de simple kleenex après usage. De l'autre une poignée de bourgeois qui
tire sa richesse de l'exploitation des travailleurs et qui ont le
pouvoir de décider de la vie des ouvriers et de leurs familles, bien au
chaud dans des salons cossus.
Alors
si demain nous entendons parler de casseurs, si ont nous présente les
prolétaires qui ont osé lever la tête, comme étant des voyous et des
bandits, nous ne devons pas tomber dans le panneau. Que l'on travaille
chez Michelin, ailleurs, que l'on soit au chômage, nous ne formons
qu'une seule classe sociale et nous avons les mêmes intérêts. Ensemble
nous formons la classe ouvrière et nous représentons l'avenir de ce
monde.
Que
les bourgeois soient prévenus, le jour ou nous déciderons de reprendre
nos affaires en main, ce ne sont pas quelques vitrines qui tomberont en
morceaux, mais l'ensemble de leur société capitaliste et les chiens de
garde qui la protègent.
C'EST NOUS QUI PRODUISONS LES RICHESSES, C'EST A NOUS DE DIRIGER LA SOCIETE!
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