Le trentième samedi de mobilisation consécutif des « gilets jaunes » a réuni plusieurs milliers de personnes.
Le mouvement des « gilets jaunes »
a enregistré ce samedi 8 juin une e mobilisation, avec 3.700
manifestants dans toute la France à 14h selon les chiffres du ministère
de l’Intérieur, mais a résisté à Montpellier où des heurts violents ont
éclaté.
Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, qui sont toujours contestés par les « gilets jaunes », l’acte 30 réunissait 1.300 manifestants à Paris à 14h.A Montpellier, où un appel national à manifester avait été lancé, plus de 2.000 personnes selon la préfecture, 5.000 selon les « gilets jaunes », se sont rassemblées dès midi place de la Comédie. Dès le départ du cortège, des heurts ont éclaté avec les
forces de l’ordre, qui ont usé massivement des gaz lacrymogènes pour repousser les manifestants, ainsi que de canons à eaux, dans des rues très fréquentées en ce samedi estival.Les heurts ont fait 8 blessés légers vers 16h, selon la préfecture : quatre parmi les manifestants et quatre parmi les forces de l’ordre suite à des jets de projectiles et engins pyrotechniques, un policier ayant été brûlé au bras.
Sur la place de la Comédie, dont le sol est jonché de bouteilles de verre cassées, de pierres et de morceaux de bois, une grande banderole jaune : « Vous faites que parler, écoutez nous. On ne veut pas d’armée en bas de chez nous ». Refoulés vers cette place centrale puis évacués à plusieurs reprises par les CRS, des « gilets jaunes » se disant « très en colère » et « dégoûtés » d’avoir été « empêchés de manifester », se sont ensuite disséminés à travers le centre-ville, jouant au chat et à la souris avec les policiers. Les manifestants les plus virulents envoient des bombes agricoles, des pavés, bouteilles en verre... sur les forces de l’ordre qui répondent avec mesure et un grand sang-froid », assure la préfecture à l’AFP, précisant qu’il « n’a pas été fait usage de Lanceur de balles de défense (LBD), uniquement de gaz lacrymogène ».
Selon la préfecture, sept interpellations avaient été effectuées vers 16h30 et des banques et du mobilier urbain ont été dégradées sans que le bilan officiel ne soit établi à ce stade.
Certains manifestants ont ouvert la marche avec une banderole « ni oubli ni pardon 2005-2019 » en référence à la date de la mort de Zyed et Bouna, décédés dans un transformateur électrique à Clichy-sous-Bois en 2005 alors qu’ils fuyaient la police. Leur mort avait déclenché une vague de révolte dans les banlieues. Des échauffourées ont éclaté à Drancy et à l’approche de la préfecture à Bobigny.Dans d’autres villes de France, la mobilisation a été très faible, comme à Marseille (200 manifestants selon la préfecture). Dans l’Est, à Nancy, un cortège de 350 « gilets jaunes » a défilé dans le centre-ville, sous la surveillance de 150 policiers, selon la préfecture de Meurthe-et-Moselle. Quelques fumigènes ont été allumés et des affiches avec des slogans anticapitalistes apposées sur des commerces appartenant à des grands groupes, a précisé la préfecture.
A Dijon, douze personnes ont été interpellées samedi après-midi, notamment pour des violences et des dégradations, et un CRS a été blessé lors d’une manifestation tendue pour l’acte 30 du mouvement des « gilets jaunes », a indiqué la préfecture de Côte-d’O
Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, qui sont toujours contestés par les « gilets jaunes », l’acte 30 réunissait 1.300 manifestants à Paris à 14h.A Montpellier, où un appel national à manifester avait été lancé, plus de 2.000 personnes selon la préfecture, 5.000 selon les « gilets jaunes », se sont rassemblées dès midi place de la Comédie. Dès le départ du cortège, des heurts ont éclaté avec les
forces de l’ordre, qui ont usé massivement des gaz lacrymogènes pour repousser les manifestants, ainsi que de canons à eaux, dans des rues très fréquentées en ce samedi estival.Les heurts ont fait 8 blessés légers vers 16h, selon la préfecture : quatre parmi les manifestants et quatre parmi les forces de l’ordre suite à des jets de projectiles et engins pyrotechniques, un policier ayant été brûlé au bras.
Sur la place de la Comédie, dont le sol est jonché de bouteilles de verre cassées, de pierres et de morceaux de bois, une grande banderole jaune : « Vous faites que parler, écoutez nous. On ne veut pas d’armée en bas de chez nous ». Refoulés vers cette place centrale puis évacués à plusieurs reprises par les CRS, des « gilets jaunes » se disant « très en colère » et « dégoûtés » d’avoir été « empêchés de manifester », se sont ensuite disséminés à travers le centre-ville, jouant au chat et à la souris avec les policiers. Les manifestants les plus virulents envoient des bombes agricoles, des pavés, bouteilles en verre... sur les forces de l’ordre qui répondent avec mesure et un grand sang-froid », assure la préfecture à l’AFP, précisant qu’il « n’a pas été fait usage de Lanceur de balles de défense (LBD), uniquement de gaz lacrymogène ».
Selon la préfecture, sept interpellations avaient été effectuées vers 16h30 et des banques et du mobilier urbain ont été dégradées sans que le bilan officiel ne soit établi à ce stade.
1.000 manifestants en banlieue parisienne
En banlieue parisienne, une marche de Saint-Denis à Bobigny intitulée « Les gilets jaunes en banlieue, Acte I », a rassemblé un millier de personnes selon l’AFP. Les manifestants s’étaient donné rendez-vous au Stade de France à Saint-Denis pour converger ensuite vers la préfecture de Bobigny en passant par plusieurs cités de banlieue parisienne, comme les 4000 à La Courneuve.Certains manifestants ont ouvert la marche avec une banderole « ni oubli ni pardon 2005-2019 » en référence à la date de la mort de Zyed et Bouna, décédés dans un transformateur électrique à Clichy-sous-Bois en 2005 alors qu’ils fuyaient la police. Leur mort avait déclenché une vague de révolte dans les banlieues. Des échauffourées ont éclaté à Drancy et à l’approche de la préfecture à Bobigny.Dans d’autres villes de France, la mobilisation a été très faible, comme à Marseille (200 manifestants selon la préfecture). Dans l’Est, à Nancy, un cortège de 350 « gilets jaunes » a défilé dans le centre-ville, sous la surveillance de 150 policiers, selon la préfecture de Meurthe-et-Moselle. Quelques fumigènes ont été allumés et des affiches avec des slogans anticapitalistes apposées sur des commerces appartenant à des grands groupes, a précisé la préfecture.
A Dijon, douze personnes ont été interpellées samedi après-midi, notamment pour des violences et des dégradations, et un CRS a été blessé lors d’une manifestation tendue pour l’acte 30 du mouvement des « gilets jaunes », a indiqué la préfecture de Côte-d’O
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