ma parte dei sindacati ufficiali non vede l'ora di tornare al dialogo sociale
Depuis 3 mois, les 12 journées de manifestations ont mobilisé entre 1 et 3 millions de salariés, de chômeurs, de jeunes, de retraités avec un nombre de manifestants particulièrement élevé dans les petites et moyennes villes ...
Le 1er mai a été impressionnant 2,3 millions de manifestants …c’est le signe d’une colère qui ne s’altère pas, d’une détermination à ne pas tourner la page d’une réforme rejetée qui ne faiblit pas. 94% des actifs sont toujours opposés à la réforme et 65% de la population pour un blocage de l’économie. Le
mot d’ordre n’a pas changé, ni pause, ni compromis : la lutte jusqu’au retrait. 75% de mécontent contre Macron, plus 3% en une semaine dont 45% de très mécontents une haine et une détestation du Président qui n’a été élu que par 38,52 % des inscrits…, un rejet épidermique et viscéral s’ancre pour un français sur deux.Réunie mardi, l’intersyndicale accouche .. d’une 14éme mobilisation le 6 juin, en décalage total avec la colère exprimée ce 1er mai par les 2,3 millions manifestants. L’intersyndicale veut aller au « cycle de concertations » annoncé par le gouvernement pour « rappeler [son] refus de la réforme des retraites » mais aussi pour « travailler à des propositions intersyndicales communes […] en matière de salaires, de conditions de travail, … » laissant la voie au tant désiré, par le pouvoir, le patronat et les syndicats réformistes « dialogue social ».
Pour tous ceux qui se battent, il est impossible d’aller autour d’une
table discuter avec le gouvernement sans mettre la pression et d’agir en
fonction du calendrier parlementaire et du tempo fixé par Macron et son
gouvernement. D’autant que la Première ministre a fixé la feuille de
route du Gouvernement, au conseil des ministres du 23 avril 2023, qui
développe les priorités fixés par Macron. Bruno Lemaire, lui aussi,
annonce la couleur et déclare « nous sommes en mesure de faire passer des reformes structurants pour le pays ». Il annonce « plusieurs milliards d'économies »
pour le budget 2024 et réaffirme l'objectif de réduire le taux de
dépenses publiques à 54 % du PIB en 2027. Dans le viseur, pour y
parvenir, les dépenses sociales.
Le
gouvernement est à l’offensive pour de nouvelles attaques contre les
droits des salariés. Il veut également accélérer son projet de
conditionner le RSA à du travail gratuit, ainsi que la réforme des
lycées professionnels pour répondre aux besoins des entreprises et leur
fournir une main d’œuvre gratuite…. L’offensive autoritaire et à la
répression se déchaîne pour étouffer la colère et la France. la dégradation du niveau de vie des français s’accélère
L’inflation
atteint 17% sur les produits alimentaires, du jamais vu, contraignant
de plus en plus de personnes à se serrer la ceinture. 42% des Français
les plus pauvres ont supprimé un repas, faute de moyens, restriction qui
concerne tous les profils : les précaires, comme les étudiants, les
retraités, les mères isolées. Le nombre de bénéficiaires des aides du
Secours Populaire, des Restos du Cœur a augmenté de plus de 22% en un
an. Dans le bâtiment on a -30% de permis de construire et -13% de mises
en chantier.
Pour
le pouvoir pas question d’augmenter les salaires, les bourses, les
indemnités chômage, le RSA, les pensions et de les indexer sur les prix.
Macron mène la politique dictée par le patronat et l’inflation est une
mine d’or pour les capitalistes. Selon la Banque centrale européenne
(BCE), les marges bénéficiaires des entreprises européennes ont alimenté
l’inflation. Certaines entreprises(1) ont augmenté leurs prix, parfois plus que leurs coûts. Au détriment des salariés et des consommateurs ...Dans plusieurs pays d’Europe et du monde une vague de grèves se développent.Un
mois de mai combatif : Allemagne, France, Royaume-Uni, Canada,
Portugal, Espagne, Grèce..
En
France, la lutte a franchi un pas après le passage en force de la
réforme par le 49.3. Les manifestations spontanées ont rompu avec les
journées de grève conditionnées par le calendrier parlementaire. Des
actions, des luttes pour les salaires ont lieu tous les jours sur tout
le territoire et dans les entreprises c’est le seul chemin pour obtenir
satisfaction comme le démontre les revendications gagnantes.
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