venerdì 5 maggio 2023

pc 5 maggio - Francia - dopo il 1° maggio la lotta continua - 6 giugno 14a giornata di mobilitazione e i temi si estendono oltre la riforma delle pensioni

ma  parte dei sindacati ufficiali non vede l'ora di tornare al dialogo sociale

Depuis 3 mois, les 12 journées de manifestations ont mobilisé entre 1 et 3 millions de salariés, de chômeurs, de jeunes, de retraités avec un nombre de manifestants particulièrement élevé dans les petites et moyennes villes ...

Le 1er mai a été impressionnant 2,3 millions de manifestants …c’est le signe d’une colère qui ne s’altère pas, d’une détermination à ne pas tourner la page d’une réforme rejetée qui ne faiblit pas. 94% des actifs sont toujours opposés à la réforme et 65% de la population pour un blocage de l’économie. Le

mot d’ordre n’a pas changé, ni pause, ni compromis : la lutte jusqu’au retrait. 75% de mécontent contre Macron, plus 3% en une semaine dont 45% de très mécontents une haine et une détestation du Président qui n’a été élu que par 38,52 % des inscrits…, un rejet épidermique et viscéral s’ancre pour un français sur deux.
Réunie mardi, l’intersyndicale accouche .. d’une 14éme mobilisation le 6 juin, en décalage total avec la colère exprimée ce 1er mai par les 2,3 millions manifestants. L’intersyndicale veut aller au « cycle de concertations » annoncé par le gouvernement pour « rappeler [son] refus de la réforme des retraites » mais aussi pour « travailler à des propositions intersyndicales communes […] en matière de salaires, de conditions de travail, … » laissant la voie au tant désiré, par le pouvoir, le patronat et les syndicats réformistes « dialogue social ».

Pour tous ceux qui se battent, il est impossible d’aller autour d’une table discuter avec le gouvernement sans mettre la pression et d’agir en fonction du calendrier parlementaire et du tempo fixé par Macron et son gouvernement. D’autant que la Première ministre a fixé la feuille de route du Gouvernement, au conseil des ministres du 23 avril 2023, qui développe les priorités fixés par Macron. Bruno Lemaire, lui aussi, annonce la couleur et déclare « nous sommes en mesure de faire passer des reformes structurants pour le pays ». Il annonce « plusieurs milliards d'économies » pour le budget 2024 et réaffirme l'objectif de réduire le taux de dépenses publiques à 54 % du PIB en 2027. Dans le viseur, pour y parvenir, les dépenses sociales.
Le gouvernement est à l’offensive pour de nouvelles attaques contre les droits des salariés. Il veut également accélérer son projet de conditionner le RSA à du travail gratuit, ainsi que la réforme des lycées professionnels pour répondre aux besoins des entreprises et leur fournir une main d’œuvre gratuite…. L’offensive autoritaire et à la répression se déchaîne pour étouffer la colère et la France.  la dégradation du niveau de vie des français s’accélère
L’inflation atteint 17% sur les produits alimentaires, du jamais vu, contraignant de plus en plus de personnes à se serrer la ceinture. 42% des Français les plus pauvres ont supprimé un repas, faute de moyens, restriction qui concerne tous les profils : les précaires, comme les étudiants, les retraités, les mères isolées. Le nombre de bénéficiaires des aides du Secours Populaire, des Restos du Cœur a augmenté de plus de 22% en un an. Dans le bâtiment on a -30% de permis de construire et -13% de mises en chantier.

Pour le pouvoir pas question d’augmenter les salaires, les bourses, les indemnités chômage, le RSA, les pensions et de les indexer sur les prix. Macron mène la politique dictée par le patronat et l’inflation est une mine d’or pour les capitalistes. Selon la Banque centrale européenne (BCE), les marges bénéficiaires des entreprises européennes ont alimenté l’inflation. Certaines entreprises(1) ont augmenté leurs prix, parfois plus que leurs coûts. Au détriment des salariés et des consommateurs ...Dans plusieurs pays d’Europe et du monde une vague de grèves se développent.Un mois de mai combatif : Allemagne, France, Royaume-Uni, Canada, Portugal, Espagne, Grèce..
En France, la lutte a franchi un pas après le passage en force de la réforme par le 49.3. Les manifestations spontanées ont rompu avec les journées de grève conditionnées par le calendrier parlementaire. Des actions, des luttes pour les salaires ont lieu tous les jours sur tout le territoire et dans les entreprises c’est le seul chemin pour obtenir satisfaction comme le démontre les revendications gagnantes.

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