La période du 14 juillet jour de la fête nationale, magnifié comme un
moment de consensus patriotique par le pouvoir, a été propice aux
annonces liées à la stratégie militaire de l’impérialisme français.
Elles s’inscrivent dans un contexte d’élévation des affrontements au
sein du système impérialiste mondial pour le repartage des zones
d’influence dans le contexte d’un système capitaliste largement
internationalisé.
La France est une puissance nucléaire possédant des moyens propres de
mise en jeu de
ses armements et elle est un membre actif de l’alliance impérialiste qu’est l’OTAN, dont elle est membre du commandement intégré . Ces forces militaires conçues pour être projetée dans des opérations extérieures sont particulièrement actives en Afrique où elles assurent la défense des intérêts des monopoles français et de son influence néo-coloniale en assurant le soutien à des régimes dictatoriaux à sa botte.
Tandis que le mouvement de réarmement au plan quantitatif et qualitatif est une caractéristique commune à toutes les puissances impérialistes faisant fi des aspirations des peuples à la paix, par la voix de son Président, la France s’avance dans la militarisation de l’espace déjà engagée par les USA. C’est le sens de la déclaration de Macron annonçant la constitution d’une force militaire spatiale. Pour le moment on ne parle que de défense des moyens de communications satellitaires, mais il est clair que l’étape suivante consiste dans la mise en orbite d’armes nucléaires ce d’autant que les traités sur la limitation des armes nucléaires volent en éclat et que la majorité des pays impérialistes refusent de ratifier l’interdiction des armes nucléaires approuvée par l’ONU en juillet 2017.
En participant au lancement du sous-marin d’attaque à propulsion nucléaire premier d’une série qui sera produite sur la décennie pour un montant estimé à 9 milliards d’Euros, Macron a confirmé les choix de ses prédécesseurs de renforcer les capacités offensives des armements français sur des terrains de batailles extérieurs où se jouent la place de ses grands monopoles. Il a réaffirmé à l’occasion la volonté politique de porter l’effort pour le budget militaire à 2 % du PIB. Rappelons qu’il s’agit là d’une exigence de Trump pour les pays participants à l’OTAN. Notons de plus, que si les moyens financiers existent pour assurer la place de la France dans la confrontation au sein de l’impérialisme cela se paye par une diminution de ceux consacrés à la protection sociale, aux retraites des salariés, à l’éducation…
Les réactions politiques sont significatives du fait que pour l’essentiel elles s’inscrivent dans un soutien actif ou une attitude passive à l’égard de l’impérialisme. Les écologistes très portés sur le rejet du nucléaire civil sont d’un silence assourdissant et il n’y a nul appel institutionnel aux jeunes à aller manifester contre la militarisation qui monte en puissance et dont le déploiement et l’utilisation serait terrifiante pour l’Humanité toute entière. Mélenchon est tout aussi discret lui qui considère que la France n’est pas un pays impérialiste et qu’il n’en existe qu’un relevant de cette catégorie : ce sont les USA.
ses armements et elle est un membre actif de l’alliance impérialiste qu’est l’OTAN, dont elle est membre du commandement intégré . Ces forces militaires conçues pour être projetée dans des opérations extérieures sont particulièrement actives en Afrique où elles assurent la défense des intérêts des monopoles français et de son influence néo-coloniale en assurant le soutien à des régimes dictatoriaux à sa botte.
Tandis que le mouvement de réarmement au plan quantitatif et qualitatif est une caractéristique commune à toutes les puissances impérialistes faisant fi des aspirations des peuples à la paix, par la voix de son Président, la France s’avance dans la militarisation de l’espace déjà engagée par les USA. C’est le sens de la déclaration de Macron annonçant la constitution d’une force militaire spatiale. Pour le moment on ne parle que de défense des moyens de communications satellitaires, mais il est clair que l’étape suivante consiste dans la mise en orbite d’armes nucléaires ce d’autant que les traités sur la limitation des armes nucléaires volent en éclat et que la majorité des pays impérialistes refusent de ratifier l’interdiction des armes nucléaires approuvée par l’ONU en juillet 2017.
En participant au lancement du sous-marin d’attaque à propulsion nucléaire premier d’une série qui sera produite sur la décennie pour un montant estimé à 9 milliards d’Euros, Macron a confirmé les choix de ses prédécesseurs de renforcer les capacités offensives des armements français sur des terrains de batailles extérieurs où se jouent la place de ses grands monopoles. Il a réaffirmé à l’occasion la volonté politique de porter l’effort pour le budget militaire à 2 % du PIB. Rappelons qu’il s’agit là d’une exigence de Trump pour les pays participants à l’OTAN. Notons de plus, que si les moyens financiers existent pour assurer la place de la France dans la confrontation au sein de l’impérialisme cela se paye par une diminution de ceux consacrés à la protection sociale, aux retraites des salariés, à l’éducation…
Les réactions politiques sont significatives du fait que pour l’essentiel elles s’inscrivent dans un soutien actif ou une attitude passive à l’égard de l’impérialisme. Les écologistes très portés sur le rejet du nucléaire civil sont d’un silence assourdissant et il n’y a nul appel institutionnel aux jeunes à aller manifester contre la militarisation qui monte en puissance et dont le déploiement et l’utilisation serait terrifiante pour l’Humanité toute entière. Mélenchon est tout aussi discret lui qui considère que la France n’est pas un pays impérialiste et qu’il n’en existe qu’un relevant de cette catégorie : ce sont les USA.
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