Le régime marocain a décidé ce dimanche de libérer 5.654
détenus mais en excluant les prisonniers politiques (à l’exception
d’islamistes). Les détenus graciés ont officiellement été sélectionnés
selon «leur âge, leur état de santé, la durée de leur détention et leur
bonne conduite». Il s’est avéré qu’aucun prisonnier politique n’est
parmi les 5.654 libérés, notamment les détenus du mouvement du Rif. Même
ceux qui ne leur reste qu’un mois à purger. Parmi les 5.654 détenus
libérés figurent 50 détenus salafistes, théoriciens et prêcheurs de la
Salafiya Jihadiya.
05/04/2020
05/04/2020
Samedi 4 avril, des prisonniers, exclus de la loi
d’application de remise en liberté suite à la pandémie
du coronavirus, ont manifesté hier soir dans une prison de la ville kurde de Batman. Les prisonniers ont incendié au moins deux quartiers et crié «rébellion» et d’autres slogans. Peu après le début des émeutes, des ambulances et des pompiers ont été envoyés à la prison qui, à l’extérieur, était entourée de policiers anti-émeutes et de policiers des opérations spéciales. Lorsque la nouvelle de l’émeute s’est répandue dans la ville, des parents inquiets se sont rendus à la prison et y ont attendu jusqu’aux dernières heures de la nuit pour demander aux autorités de faire une déclaration (qui n’a pas été faite) et soutenir leurs proches. La mutinerie a finalement été réprimée (notamment à l’aide de gaz lacrymogène) et les quelques 650 prisonniers révoltés ont été déportés dans d’autres prisons.
du coronavirus, ont manifesté hier soir dans une prison de la ville kurde de Batman. Les prisonniers ont incendié au moins deux quartiers et crié «rébellion» et d’autres slogans. Peu après le début des émeutes, des ambulances et des pompiers ont été envoyés à la prison qui, à l’extérieur, était entourée de policiers anti-émeutes et de policiers des opérations spéciales. Lorsque la nouvelle de l’émeute s’est répandue dans la ville, des parents inquiets se sont rendus à la prison et y ont attendu jusqu’aux dernières heures de la nuit pour demander aux autorités de faire une déclaration (qui n’a pas été faite) et soutenir leurs proches. La mutinerie a finalement été réprimée (notamment à l’aide de gaz lacrymogène) et les quelques 650 prisonniers révoltés ont été déportés dans d’autres prisons.
da secours rouge
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