traduzione in italiano in fondo
Blocco a Bonneuil sur marne una delle più grosse piattaforme logistiche d'Europa
Entrepôt Geodis paralysé et une direction qui demande à
négocier dès le lendemain !
Mardi 15 janvier, à 19H00, près d’une centaine de Gilets Jaunes ont débarqué dans la zone logistique de Bonneuil-en-France,
à proximité du Bourget, dans le 95. Ils et elles se sont installé·es
sur le rondpoint d’accès à l’entrepôt GEODIS, une des plus grosses
plateformes logistiques d’Europe, pour bloquer pendant 4 heures le
passage des semi-remorques.
Le blocage rassemblait plusieurs assemblées de Gilets Jaunes venant d’Aulnay-sous-Bois, de Saint-Denis, des Hauts-de-Seine, de l’Essonne, de Cergy, de Montreuil ou de Paris, et notamment des comités issus des blocages de Rungis qui se sont tenus en décembre. De nombreux salarié·es en lutte étaient également présents - des gilets rouges de GEODIS, de Monoprix, de la CGT HPE et de l’UD 95 - ainsi que des membres de l’Action Antifasciste Paris-Banlieues et de la Plateforme d’Enquêtes Militantes. Des chauffeurs sont aussi descendus de leur camion en soutien aux Gilets Jaunes et des délégués syndicaux de l’entrepôt DB Schenker, situé juste en face, sont venus discuter.
Les blocages logistiques sont un moyen de se faire entendre et de maintenir la pression. L’action a provoqué un blocage total de la circulation, avec une immense ligne de camions dans toute la zone logistique et de grosses perturbations sur la Nationale 2 toute proche. Les dégâts économiques sont importants et c’est bien le but : le fric qu’il nous manque à la fin du mois, c’est en frappant le portefeuille des grandes entreprises qu’on l’obtiendra !
Nous étions aussi là pour soutenir les salariés de Geodis Gennevilliers, en grève depuis fin décembre. Lorsqu’ils arrêtent de travailler, leur entreprise détournent les flux de colis vers d’autres entrepôts, comme celui de Bonneuil. En nous déplaçant nous aussi, nous montrons aux patrons que nos solidarités sont plus fortes que leurs stratégies. Parmi les revendications : une hausse des salaires, la pérennisation des emplois et la prime de Noël promise par Macron.
Dès le lendemain, les grévistes de Geodis ont reçu un courrier de leur direction qui leur propose une rencontre « dans les plus brefs délais », pour discuter des salaires et des conditions de travail ! Ce qui confirme une chose : c’est bien sur les ronds points qu’on prend le pouvoir !
On enchaine maintenant sur l’Acte X, avec toujours cette idée d’articuler les temps forts du weekend avec des actions et des assemblées pendant la semaine !
Le tract distribué lors de l’action…
Le blocage rassemblait plusieurs assemblées de Gilets Jaunes venant d’Aulnay-sous-Bois, de Saint-Denis, des Hauts-de-Seine, de l’Essonne, de Cergy, de Montreuil ou de Paris, et notamment des comités issus des blocages de Rungis qui se sont tenus en décembre. De nombreux salarié·es en lutte étaient également présents - des gilets rouges de GEODIS, de Monoprix, de la CGT HPE et de l’UD 95 - ainsi que des membres de l’Action Antifasciste Paris-Banlieues et de la Plateforme d’Enquêtes Militantes. Des chauffeurs sont aussi descendus de leur camion en soutien aux Gilets Jaunes et des délégués syndicaux de l’entrepôt DB Schenker, situé juste en face, sont venus discuter.
Les blocages logistiques sont un moyen de se faire entendre et de maintenir la pression. L’action a provoqué un blocage total de la circulation, avec une immense ligne de camions dans toute la zone logistique et de grosses perturbations sur la Nationale 2 toute proche. Les dégâts économiques sont importants et c’est bien le but : le fric qu’il nous manque à la fin du mois, c’est en frappant le portefeuille des grandes entreprises qu’on l’obtiendra !
Nous étions aussi là pour soutenir les salariés de Geodis Gennevilliers, en grève depuis fin décembre. Lorsqu’ils arrêtent de travailler, leur entreprise détournent les flux de colis vers d’autres entrepôts, comme celui de Bonneuil. En nous déplaçant nous aussi, nous montrons aux patrons que nos solidarités sont plus fortes que leurs stratégies. Parmi les revendications : une hausse des salaires, la pérennisation des emplois et la prime de Noël promise par Macron.
Dès le lendemain, les grévistes de Geodis ont reçu un courrier de leur direction qui leur propose une rencontre « dans les plus brefs délais », pour discuter des salaires et des conditions de travail ! Ce qui confirme une chose : c’est bien sur les ronds points qu’on prend le pouvoir !
On enchaine maintenant sur l’Acte X, avec toujours cette idée d’articuler les temps forts du weekend avec des actions et des assemblées pendant la semaine !
Le tract distribué lors de l’action…
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