Bilan de la répression de la manifestation du jeudi 26 mai par le groupe de défense collective (Defcol)
La
manifestation du jeudi 26 mai a été particulièrement réprimée, tant par
la violence de la police que par le nombre des interpellations. Le
dispositif policier sur la place de la nation a été conçu comme une
véritable souricière vers laquelle ont été conduits l’ensemble des
manifestants. Les violences et les arrestations arbitraires s’y sont
multipliées.
Concernant les violences, il y a eu, on le sait, un blessé grave
.
Pour les arrestations, elles ont été, selon la préfecture, de plus d’une trentaine, ce qui en fait la manifestation qui a donné lieu au plus grand nombre d’interpellations à Paris depuis le début du mouvement contre la loi travail.
Sur cette trentaine d’arrestations, le groupe de Défense collective a été contacté pour une vingtaine de
cas. Plus que jamais, il est nécessaire que les témoins des arrestations et les proches des personnes interpellées prennent contact avec nous le plus rapidement possible grâce à notre ligne téléphonique (07 53 82 19 10).
Au moins une personne est sortie de GAV avec une convocation pour un procès ultérieur.
A notre connaissance, sept manifestants ont été déferrés à l’issue de leur garde à vue : deux vendredi, un samedi et quatre dimanche.
Vendredi, deux comparutions immédiates ont eut lieu. Les manifestants ont obtenu le renvoi de leurs procès et sont sortis sous contrôle judiciaire.
Le samedi, une procédure de comparution immédiate sur reconnaissance préalable de culpabilité a conduit à la condamnation d’un manifestant à une peine d’un mois de prison avec sursis pour rébellion et violence sur agent dépositaire de l’autorité publique. Le CRS « victime », qui n’a obtenu qu’une ITT de zéro jour, a dépêché un avocat qui a réclamé 800 euros de dommages et intérêts pour « choc psychologique ». Le manifestant « agresseur », qui présentait une plaie profonde à la tête ayant nécessité plusieurs points de sutures, et à qui le médecin des UMJ a accordé trois jours d’ITT en ajoutant qu’il ne pouvait faire plus pour ne pas mettre la police en difficulté, a finalement été condamné à payer trois cent euros de dommages et intérêts.
Sur les quatre manifestants déférés dimanche, trois sont passés devant le juge des libertés et de la détention (JLD). Deux ont été mis sous contrôle judiciaire et leur procès fixé à une date ultérieure. Le troisième a été envoyé pour une nuit en prison. Il sera jugé en comparution immédiate lundi 30 mai à 13 h 30 au palais de justice de Paris.
La quatrième personne a été présentée à un juge d’instruction et mise en examen pour l’affaire de la voiture de police incendiée. Elle est également passée devant le JLD. Elle a demandé quatre jours pour préparer sa défense et a été incarcéré en attendant. Elle repassera devant le JLD en début de semaine prochaine.
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Pour les arrestations, elles ont été, selon la préfecture, de plus d’une trentaine, ce qui en fait la manifestation qui a donné lieu au plus grand nombre d’interpellations à Paris depuis le début du mouvement contre la loi travail.
Sur cette trentaine d’arrestations, le groupe de Défense collective a été contacté pour une vingtaine de
cas. Plus que jamais, il est nécessaire que les témoins des arrestations et les proches des personnes interpellées prennent contact avec nous le plus rapidement possible grâce à notre ligne téléphonique (07 53 82 19 10).
Au moins une personne est sortie de GAV avec une convocation pour un procès ultérieur.
A notre connaissance, sept manifestants ont été déferrés à l’issue de leur garde à vue : deux vendredi, un samedi et quatre dimanche.
Vendredi, deux comparutions immédiates ont eut lieu. Les manifestants ont obtenu le renvoi de leurs procès et sont sortis sous contrôle judiciaire.
Le samedi, une procédure de comparution immédiate sur reconnaissance préalable de culpabilité a conduit à la condamnation d’un manifestant à une peine d’un mois de prison avec sursis pour rébellion et violence sur agent dépositaire de l’autorité publique. Le CRS « victime », qui n’a obtenu qu’une ITT de zéro jour, a dépêché un avocat qui a réclamé 800 euros de dommages et intérêts pour « choc psychologique ». Le manifestant « agresseur », qui présentait une plaie profonde à la tête ayant nécessité plusieurs points de sutures, et à qui le médecin des UMJ a accordé trois jours d’ITT en ajoutant qu’il ne pouvait faire plus pour ne pas mettre la police en difficulté, a finalement été condamné à payer trois cent euros de dommages et intérêts.
Sur les quatre manifestants déférés dimanche, trois sont passés devant le juge des libertés et de la détention (JLD). Deux ont été mis sous contrôle judiciaire et leur procès fixé à une date ultérieure. Le troisième a été envoyé pour une nuit en prison. Il sera jugé en comparution immédiate lundi 30 mai à 13 h 30 au palais de justice de Paris.
La quatrième personne a été présentée à un juge d’instruction et mise en examen pour l’affaire de la voiture de police incendiée. Elle est également passée devant le JLD. Elle a demandé quatre jours pour préparer sa défense et a été incarcéré en attendant. Elle repassera devant le JLD en début de semaine prochaine.
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