in via di traduzione per informazione
Quatre camarades sont licenciés sans aucune indemnité, envoyés au chômage direct. Quatre agents au sol, ces prolétaires bons à tout faire, un jour les bagages, un jour les contrôles, un jour manutentionnaire… Quatre camarades en colère, qui n’ont fait ni plus ni moins que les autres, mais pris en otage par la direction qui veut faire un exemple face aux medias, aux actionnaires, au gouvernement. Et une dizaine d’autres mis à pied pour quinze jours…
Rien d’étonnant : il faut des signaux dans la lutte des classes, marquer qui a le pouvoir, affirmer sa dictature – et si la colère ouvrière est violente, le mouvement ouvrier et syndical est en ce moment bien faible pour défendre ces victimes de la vengeance patronale.
Les syndicats de l’intersyndicale dénoncent (voir ci-contre) une procédure bâclée, le fait qu’on n’ait pas écouté les arguments des travailleurs, qu’il n’y a aucune véritable preuve… Mais comment peuvent-ils s’en étonner ? Nous savons tous que c’est comme ça que ça se passe dans ces genres de situation… Le monde de l’entreprise n’est pas un monde de démocratie, mais de dictature, appuyée sur un système de lois forgées par les gouvernements successifs et des parlements aux ordres du patronat, le tout cristallisé dans un Code du Travail qui n’est pas que protecteur… Et oui, strictement parlant la procédure a été respectée à Air France !
Le capitalisme, c’est l’exploitation d’une classe par une autre, et un Etat présent pour garantir cette domination sur tous les plans, police, justice, lois et autres règlements…
La meilleure et seule défense des victimes de la répression patronale et gouvernementale n’est pas dans une quelconque loi, dans une meilleure démocratie, elle est dans la force de la classe en mouvement, c’est ce qu’on a vu à Continental ou PSA.
L’intersyndicale d’Air France avait mobilisé systématiquement à l'occasion des entretiens préalables (voir la vidéo ci-dessous), elle a bien réagi et a appelé à transformer la mobilisation prévue le 19 novembre, jour du prochain CCE (voir l’appel également ci-contre) en grande réaction contre les licenciements, contre la répression ! Il faut y être, il faut y aller, il faut défendre les camarades. C’est d’autant plus important que les procès au pénal vont ensuite tomber le 2 décembre…
Quatre licenciements pour faute lourde à Air France!
le 19 novembre, tous aux côtés de nos
quatre camarades d'Air France!
Le 2 décembre, à 12h, tous a Bobigny!
rassemblement devant le tribunal de Grande Instance de Bobigny,
173 avenue Paul Vaillant Couturier
173 avenue Paul Vaillant Couturier
Quatre camarades sont licenciés sans aucune indemnité, envoyés au chômage direct. Quatre agents au sol, ces prolétaires bons à tout faire, un jour les bagages, un jour les contrôles, un jour manutentionnaire… Quatre camarades en colère, qui n’ont fait ni plus ni moins que les autres, mais pris en otage par la direction qui veut faire un exemple face aux medias, aux actionnaires, au gouvernement. Et une dizaine d’autres mis à pied pour quinze jours…
Rien d’étonnant : il faut des signaux dans la lutte des classes, marquer qui a le pouvoir, affirmer sa dictature – et si la colère ouvrière est violente, le mouvement ouvrier et syndical est en ce moment bien faible pour défendre ces victimes de la vengeance patronale.
Les syndicats de l’intersyndicale dénoncent (voir ci-contre) une procédure bâclée, le fait qu’on n’ait pas écouté les arguments des travailleurs, qu’il n’y a aucune véritable preuve… Mais comment peuvent-ils s’en étonner ? Nous savons tous que c’est comme ça que ça se passe dans ces genres de situation… Le monde de l’entreprise n’est pas un monde de démocratie, mais de dictature, appuyée sur un système de lois forgées par les gouvernements successifs et des parlements aux ordres du patronat, le tout cristallisé dans un Code du Travail qui n’est pas que protecteur… Et oui, strictement parlant la procédure a été respectée à Air France !
Le capitalisme, c’est l’exploitation d’une classe par une autre, et un Etat présent pour garantir cette domination sur tous les plans, police, justice, lois et autres règlements…
La meilleure et seule défense des victimes de la répression patronale et gouvernementale n’est pas dans une quelconque loi, dans une meilleure démocratie, elle est dans la force de la classe en mouvement, c’est ce qu’on a vu à Continental ou PSA.
L’intersyndicale d’Air France avait mobilisé systématiquement à l'occasion des entretiens préalables (voir la vidéo ci-dessous), elle a bien réagi et a appelé à transformer la mobilisation prévue le 19 novembre, jour du prochain CCE (voir l’appel également ci-contre) en grande réaction contre les licenciements, contre la répression ! Il faut y être, il faut y aller, il faut défendre les camarades. C’est d’autant plus important que les procès au pénal vont ensuite tomber le 2 décembre…
Donc le 19 novembre, tous aux côtés de nos quatre camarades d'Air France
(le lieu et l’heure seront précisés ultérieurement).
Le
2 décembre, la Confédération lance une nouvelle journée
interprofessionnelle parfaitement bidon, le fourre-tout habituel qui ne
sert à rien… C’est nul, comme d’hab (voir toujours ci-contre).
Par contre, pour l’occasion, l’URIF appelle au rassemblement dès 12h devant le tribunal de Grande Instance de Bobigny, 173 avenue Paul Vaillant Couturier, c’est LA.
Là encore, il va falloir se mobiliser en masse, pas du tout pour une nouvelle journée bidon, mais contre la répression contre nos camarades.
Par contre, pour l’occasion, l’URIF appelle au rassemblement dès 12h devant le tribunal de Grande Instance de Bobigny, 173 avenue Paul Vaillant Couturier, c’est LA.
Là encore, il va falloir se mobiliser en masse, pas du tout pour une nouvelle journée bidon, mais contre la répression contre nos camarades.
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