sabato 19 maggio 2012

pc 19 maggio - legge repressiva contro il grande movimento studentesco in Quebec Canada- manifestazione il 22 maggio

in francese in via di traduzione

Canada : Projet de loi de répression contre les étudiants




Le projet de loi déposé jeudi soir par le gouvernement québécois pour briser le mouvement de grève des étudiants. Une association d’étudiants qui organiserait un rassemblement ou lancerait le mot d’ordre de bloquer l’accès à une université risquerait de devoir payer de 25.000 à 125.000 dollars, le double en cas de récidive. Jusqu’ici un individu seul encourrait une amende de 1.000 à 5.000 dollars canadiens.
Le projet de loi prévoit également que les organisateurs de manifestations doivent déclarer aux autorités, au moins huit heures avant le départ, la date, l’heure, la durée, le lieu et l’itinéraire du cortège. Pendant que les députés discutaient le projet de loi à l’assemblée nationale, des milliers de manifestants défilaient, pour la 14e soirée consécutive à Montréal et à Québec. Il expriment ainsi leur opposition à la hausse de 82% des frais de scolarité sur sept ans.


À bas la loi scélérate
Publié par secoursrougecanada le 18 mai 2012

Les actes du gouvernement Charest démontrent que ce dernier n’est plus du tout capable de gouverner normalement l’État bourgeois. La loi spéciale 78 exigeant un retour forcé en classe en août là où il y a encore grève montre que ce dernier a subi une défaite. Jusqu’ici, toutes ses manœuvres impliquant l’utilisation du judicaire n’ont fait que mettre de l’huile sur le feu renforçant le mouvement.
Alors que le 16 mai, lors de la conférence de presse annonçant le dépôt du projet de loi, Charest insistait sur une manœuvre sournoise de suspension du conflit, il annonçait déjà des mesures dissuasives. Par contre, on n’aurait jamais soupçonné qu’il aurait voulu se venger à se point-là des étudiantEs contestataires, les dirigeantEs du mouvement, leurs organisation mais aussi leurs alliés. On parle d’amendes allant de 1000$ à 125 000$ selon qu’on soit un individu, unE dirigeantE, ou un regroupement. On limite le droit de manifestation dès maintenant en voulant s’assurer que les trajets, transports en lien à la manifestation soient transmis 8 heures à l’avance. En pratique, la simple participation à une manifestation non annoncée à l’avance entraîne une amende d’un minimum de 1000$ à un individu y participant.
Le droit de s’organiser pour mener des luttes est aussi sanctionné. Les associations étudiantes accusées de défier la loi pourrait voir la suspension de la perception des cotisations par les établissements d’enseignement; pour chaque jour de défi de la loi, cela entrainerait la suspension d’un semestre de perception obligatoire. Cette disposition n’a pas de fin dans le temps. Formellement, l’association pourrait toujours demander la cotisation à ses membres individuellement mais la loi prévoit que ces derniers ne seraient pas tenus de la payer. La capacité d’organisation de ces associations plus militantes se trouverait entamée.
L’incitation à la désobéissance civile par un tiers peut entraîner pour ce dernier de fortes amendes. L’article 29 de cette loi affirme « Quiconque, par un acte ou une omission, aide ou, par un encouragement, un conseil, un consentement, une autorisation ou un ordre, amène une autre personne à commettre une infraction visée par la présente loi commet lui-même cette infraction… » et conséquemment est passible des mêmes amendes. Les syndicats, les groupes anticapitalistes et marxistes se trouvent dans la mire de cet article.
Par cette mesure, le gouvernement montre sa crainte de voir le mouvement s’élargir. Il montre qu’il a perdu sa capacité de gouverner normalement. Si on se fie à la détermination de la base étudiante, il n’est pas sûr que cette loi résorbe ce que des commentateurs désignent comme une crise sociale. Par contre, elle mettrait les associations étudiantes et ses dirigeantEs dans une position très difficile les encourageant à étouffer le mouvement; en pratique, ils et elles seraient obligés de policer leur base, autrement, ils et elles seraient accusés en vertu de cette loi.
Quand des tyrans imposent des lois et mesures arbitraires, le peuple a le droit de se soulever et de s’en débarrasser. La jeunesse ne doit pas pliée. Tout le monde doit descendre dans la rue contre ce gouvernement pourri et ces lois scélérates. Allons en masse à la manifestation du 22 mai!


infos: secroursrougecanada@yahoo.fr

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