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En Tunisie, les députés planchent sur une loi pour criminaliser la « normalisation » avec Israël
Dans un pays très mobilisé en faveur de la cause palestinienne, la proposition d’initiative parlementaire, en phase avec les positions du président Kaïs Saïed, rend passible de lourdes peines de prison tout citoyen en contact avec « l’entité sioniste ».
Les Tunisiens accusés d’avoir des relations avec l’Etat d’Israël, ses sociétés ou ses citoyens, seront-ils bientôt passibles de la prison à perpétuité ? C’est ce que prévoit une proposition de loi adoptée le
24 octobre par la commission des droits et libertés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Le texte doit être examiné en séance plénière jeudi 2 novembre.L’initiative est lourde de sens alors que le pays est traversé par une vague de solidarité avec les Palestiniens. Le chef de l’Etat tunisien, Kaïs Saïed, n’a jamais caché son hostilité au « sionisme » dont l’objectif est, selon lui, d’« exterminer le peuple palestinien ». Le 12 juillet – avant même l’attaque du Hamas et la riposte israélienne à Gaza –, une quinzaine de députés qui soutiennent le président avaient déposé une première proposition de loi. Un texte durci, à la faveur de la guerre, par les parlementaires de la commission des droits et libertés de l’ARP.
La nouvelle version prévoit ainsi une peine allant jusqu’à douze ans de prison contre toute personne de nationalité tunisienne qui entretiendrait des relations avec « l’entité sioniste (…) qui se fait appeler Israël ». En cas de récidive, la peine prévue est la prison à vie. La « normalisation » ainsi criminalisée recouvre toute forme de communication, coopération ou relations commerciales « délibérées », de manière « directe ou indirecte », avec des personnes physiques ou morales israéliennes, à l’exception des Palestiniens ayant la nationalité israélienne.
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