martedì 17 dicembre 2019

pc 17 dicembre - Francia - la lotta continua e il Ministro delle Pensioni si dimette ma è Macron che si deve dimettere!

info dai compagni de La Cause du Peuple - in via di traduzione

Jean-Paul Delevoye, le Monsieur retraites (et conflits d’intérêt) du gouvernement, démissionne !



Le haut commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, a démissionné de son poste suite à la révélation de plusieurs conflits d’intérêt dans lesquels il est impliqué.
En effet, alors que dans sa première déclaration d’intérêts à la « haute autorité pour la transparence de la vie publique », il n’avait déclaré que trois mandats, plusieurs médias ont révélé qu’il occupait de manière totalement illégale de nombreuses autres fonctions incompatibles avec un poste de haut commissaire. Parmi ces fonctions, il y avait notamment la présidence d’un Think Tank, poste pour lequel il a touché plus de 140 000€ en deux ans. Plus grave, Jean-Paul Delevoye avait également « oublié » de déclarer ses liens avec le Monde de l’assurance. Nous avons là un grave conflit d’intérêts, car c’est justement les assureurs qui actuellement se frottent les mains en voyant arriver la réforme des retraites. En effet, les complémentaires privées de retraites, sortes d’assurance vieillesse, espèrent que la réforme aboutisse, à terme, à un système par capitalisation dans lequel les travailleurs n’auront pas d’autres choix que de se tourner vers le privé.

Dans sa deuxième déclaration d’intérêts, Jean-Paul Delevoye a donc déclaré 13 postes, dont 11 qu’il occupe toujours, alors pourtant qu’il est inscrit dans la constitution l’interdiction formelle de cumuler un poste de ministre (ou de haut commissaire, ce qui est équivalent) avec n’importe quel autre poste. Acculé par ce scandale, il a été contraint de démissionner ce lundi 16 décembre.

Maintenant que l’architecte de l’infâme projet de réforme des retraites a quitté le gouvernement, il est temps que Macron retire définitivement son projet.

Réforme des retraites : le malus lié à l’âge pivot s’appliquera tout au long de la retraite !



La porte parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a confirmé sur Twitter que le malus découlant d’un départ à la retraite avant l’âge pivot fixé à 64 ans s’appliquera tout au long de la retraite.
Depuis la présentation par Édouard Philippe de l’infâme réforme des retraites ce mercredi 11 décembre, une interrogation demeurait quant à l’application concrète de l’âge pivot. En effet, le gouvernement a annoncé que l’âge légal de départ à la retraite resterait de 62 ans mais qu’un âge pivot serait fixé à 64 ans, ce qui signifie que les travailleurs qui voudront partir à la retraite à 62 ans le pourront mais verront leur retraite amputée d’une partie de son montant. Lors de la présentation du projet, Édouard Philippe n’a pas précisé si cette amputation de la pension de retraite s’appliquerait tout au long de la retraite, et donc jusqu’au décès du retraité ou uniquement jusqu’à 64 ans. La porte parole du gouvernement a mis les choses au clair en précisant que c’est bien la pire des deux options qui a été retenue par le gouvernement : le malus découlant d’un départ en retraite avant l’âge pivot durera jusqu’au décès de la personne subissant ce malus, et non uniquement jusqu’à 64 ans.
L’âge pivot est déjà en lui même quelque chose de scandaleux car il vise à forcer les travailleurs à se faire exploiter toujours plus longtemps et à faire des économies sur nos pensions de retraite. Cette mesure est particulièrement violente pour les ouvriers qui, à 40 ans, ont une espérance de vie sept ans inférieure à celle d’un cadre, et qui vont se voir obligés de travailler jusqu’à 64 ans afin de pouvoir partir à taux plein. Les cadres, quant à eux, avec leurs salaires élevés, auront eu la possibilité tout au long de leur carrière de mettre de l’argent de côté et pourront donc se permettre de partir avec une pension amputée de 10%.
Alors que les plus de 50 ans sont sur-représentés parmi les victimes d’accidents du travail, alors qu’il est déjà très difficile pour un ouvrier au chômage de retrouver un travail passé 50 ans, alors qu’il est dangereux tant pour les travailleurs que pour les usagers de laisser des personnes âgées et usées continuer à exercer des métiers comme chauffeur de bus, conducteur de train ou encore ouvrier manutentionnaire, l’âge pivot constitue un véritable crime contre la classe ouvrière.
Le seul moyen d’obtenir le retrait de cette infâme réforme des retraites, c’est donc d’amplifier le mouvement de grève en cours afin de forcer Macron et son gouvernement au service du patronat à reculer sur cette réforme. 
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Alors que le mouvement social contre la réforme des retraites est de très grande ampleur depuis le 5 décembre, la police nationale, véritable milice au service des capitalistes, se déchaîne contre les manifestants et grévistes dans l’espoir d’écraser le mouvement social.
Ce jeudi 12 décembre, à Rennes, des policiers ont tendu une embuscade à des manifestants en les attendant cachés au détour d’un carrefour. Les policiers ont alors chargé sans sommation et ultra violemment une manifestation pourtant calme. De même, à Nantes, les policiers ont voulu noyer dans un nuage de gaz lacrymogène les grévistes qui bloquaient le périphérique. En banlieue parisienne, les violences policières et arrestations abusives se multiplient également contre les grévistes qui bloquent les dépôts de bus de la RATP pour convaincre leurs collègues de rejoindre la grève.
À Lyon, une affaire de violence policière a également fait grand bruit. Arthur, un jeune homme qui traversait par hasard la manifestation du 10 décembre sur la Place Bellecour, a été attrapé et jeté au sol puis violemment tabassé par plusieurs policiers, et ce sans aucune raison. Le jeune homme a eu la mâchoire cassée et a perdu neuf dents suite à un coup de matraque donné volontairement en plein visage par un des barbares de la police nationale.
Alors que ces cas de violences policières contre les opposants à la réforme des retraites se multiplient, le régime capitaliste de l’État français montre une fois de plus son vrai visage : celui d’une dictature de la classe capitaliste, classe qui est prête à toutes les violences pour maintenir sa domination et imposer ses réformes antisociales. La police nationale, quant à elle, nous confirme une fois de plus qu’elle n’est qu’une institution de répression au service de la bourgeoisie et qu’elle est composée en grande partie d’individus assoiffés de violence qui choisissent de devenir policiers dans le but de pouvoir exercer ces violences sans risquer de poursuites judiciaires.
Face aux violences policières, faisons vivre l’autodéfense populaire !

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