France - mouvement du 10 septembre infos
La presse bourgeoise - les manifestations ont rassemblé entre 175 000 et 250 000 personnes dans toute la France
Des centaines de rassemblements et des défilés ont eu lieu, le plus souvent dans le calme, mais ont été ponctués d’incidents notamment à Rennes, Paris et Nantes. Le ministère de l’intérieur a comptabilisé « 812 actions et 262 blocages », et 473 interpellations.

« Lire des médias indépendants, mener des luttes locales, les gagner, y trouver de la force, pour ne pas rester dans la désespérance », propose Muriel, venue avec Céline à Châtelet
Sur la place du Châtelet, Céline, 64 ans, podologue à la retraite, et son amie Muriel, 63 ans, professeur au collège pour les élèves non francophones (UPE2A) s’interrogent comme beaucoup sur les modes d’action.
« Je n’ai pas fait grève, mais je souhaitais avoir un tout petit impact quand même en venant aujourd’hui », confie Muriel, qui entend se mobiliser le 18 septembre. Au contraire, Céline n’ira pas défiler avec les syndicats. « Les syndicats comme les partis, ils ne font pas ce qu’il faut. Ceux qui sont au pouvoir s’en foutent éperdument de nos rassemblements. Or, il faut pourtant trouver un moyen de les arrêter, qu’ils cessent cette politique », explique-t-elle, en évoquant le rejet de la taxe Zucman sur les plus riches, mais aussi le manque d’action contre le réchauffement climatique.
« Les manifs, ça ne suffit plus, il faut renverser plus », insiste-t-elle. « Je suis tellement en colère, je crois qu’il faut que je m’investisse davantage dans des luttes, que je sois davantage dans l’action. » Elle s’intéresse désormais aux modalités plus radicales, comme celles du mouvement écologiste Extinction Rebellion.
« On a tellement perdu toutes les causes pour lesquelles on a défilé, reconnaît Muriel. Mais tout de même, ces manifestations, c’est un moment important de convergence des luttes et ça nous porte. » Elle non plus ne supporte plus « cette surdité du pouvoir aux urgences sociales et climatiques, et cette arrogance terrible du pouvoir », dont la nomination de Sebastien Lecornu est un « exemple criant ».
« Les syndicats gagnent parfois des luttes, sur le terrain, fait-elle valoir. Je me dis que c’est peut-être à un plus petit niveau justement qu’on peut agir, lire des médias indépendants, mener des luttes locales, les gagner, y trouver de la force, pour ne pas rester dans la désespérance. »
Le ministère de l’intérieur recensait 175 000 participants en fin d’après-midi en France ; ils étaient 250 000, selon la CGT

Quelque 175 000 personnes – 250 000 selon la CGT – participaient aux 550 rassemblements et 262 blocages recensés mercredi à 17 h 45 en France dans le cadre de la mobilisation Bloquons tout, a annoncé le ministère de l’intérieur, qui ajoute que le centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (Cogic) a recensé « 267 incendies de voie publique ».
Au total, 473 interpellations ont été effectuées, dont 203 à Paris, et 339 personnes ont été placées en garde à vue, dont 106 dans la capitale, selon ce point, faisant état de « la présence de nombreux militants radicaux dans les cortèges », engendrant des « troubles à l’ordre public ». « La situation est particulièrement tendue à Rennes, Nantes et Paris où des sommations ont été effectuées à la suite de prises à partie de forces de l’ordre », affirme le ministère. Enfin, 13 membres des forces de l’ordre ont été blessés légèrement, selon ce bilan.
La CGT estime, elle, que la grève a été bien suivie dans de nombreux secteurs, avec notamment des dizaines de milliers de grévistes dans les hôpitaux, au moins 10 000 grévistes aux Finances publiques, 25 % de grévistes à la SNCF ou encore plusieurs dizaines de salles de spectacles, de musées et de services publics culturels impactés. Pour l’organisation syndicale, la réussite de la mobilisation confirme « l’exaspération sociale du pays face à la stratégie de passage en force permanent du président de la République et du patronat ».
La CGT, qui a par ailleurs dénoncé « fermement la stratégie de maintien de l’ordre déployée par le ministre de l’intérieur démissionnaire », a appelé à la grève le 18 septembre.


France Inter touchée par la grève, certains journaux locaux de France 3 en versions dégradées
« En raison d’un appel à la grève déposé par les organisations syndicales CGT et SUD de Radio France contre la politique d’austérité et le projet budgétaire, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l’intégralité de nos programmes habituels. » Depuis minuit mercredi, la phrase est revenue régulièrement à l’antenne de la radio publique France Inter, nourrie par la playlist musicale en ce jour de mobilisation.
Contrairement à certains quartiers de Paris où des affrontements ont eu lieu entre les manifestants et les forces de l’ordre, la place des Fêtes a vu affluer une foule plutôt festive mercredi après-midi.
Plusieurs milliers de personnes, dont beaucoup de jeunes, se sont rassemblées sur ce point de convergence des luttes. Quelques drapeaux de la CGT-Culture côtoyaient des pancartes des « Libraires en colère », des « Manu Ciao » ou des « Tout cramer ». Entre deux concerts, notamment celui de l’1consolable, du groupe de rap vegan et antispéciste BXII, ou un « fiscal fitness » au rythme de « taxer les riches » repris par la foule, le syndicat des « gilets jaunes », Priscillia Ludosky, une des initiatrices du mouvement des « gilets jaunes », les féministes révolutionnaires, Cannabis sans frontières ou encore SUD-PTT ont pris la parole.
- Châtelet, dans le centre de Paris,
La procureure de Paris annonce l’ouverture d’une enquête après l’incendie à Châtelet qui pourrait être lié « à l’intervention des forces de l’ordre »
Laure Beccuau, procureure de la République de Paris, a annoncé mercredi, vers 17 heures, que 199 interpellations, dont 99 en garde à vue, avaient été effectuées dans la capitale. « Les gardes à vue se sont focalisées dans le 12e arrondissement », a-t-elle précisé, et pour des « dégradations en réunion, notamment sur la statue de la République ». « Six mineurs ont été interpellés », a-t-elle ajouté.
Au sujet de l’incendie qui a endommagé la façade d’un immeuble dans le centre de Paris mercredi après-midi, la procureure a annoncé l’ouverture d’une enquête confiée à la sûreté territoriale pour « dégradation par incendie » afin de vérifier dans « quelles circonstances » le feu s’était déclaré. « En l’état des informations, il pourrait s’agir d’un départ de feu involontaire lié à l’intervention des forces de l’ordre », a-t-elle ajouté.

A Rennes, les forces de l’ordre ont dégoupillé très vite et en abondance les lacrymogènes une fois la manifestation populaire terminée. Malgré tout, ils peinent toujours à imposer le calme dans le centre-ville où il règne une sensation rare de chaos. Rennes est pourtant habituée aux fins de manifestation violentes…
Au moins 10 000 personnes étaient auparavant réunies à la mi-journée. En milieu d’après-midi, une intervention massive des forces de l’ordre a été lancée pour évacuer la place Sainte-Anne.


En Ile-de-France, outre la station Châtelet - Les Halles, à Paris, plus grande gare souterraine d’Europe, fermée en raison de mesures de sécurité ordonnées par la préfecture, les transports en commun connaissent quelques perturbations, « conformes aux prévisions », selon les opérateurs de transport.
Ainsi, le trafic est « perturbé » sur le RER B, avec deux trains sur trois. Cette ligne traverse l’Ile-de-France du nord au sud via le centre de Paris et dessert l’aéroport de Paris - Charles-de-Gaulle.
La SNCF avait indiqué ne prévoir aucune circulation sur une partie du RER D, seulement un train sur trois sur les lignes du Transilien H, vers le nord-ouest de la région parisienne, et du Transilien R (sud-est).
Dans le Sud-Ouest, la SNCF a par ailleurs annoncé que la circulation restait « interrompue entre Toulouse et Auch en raison d’un acte de malveillance ayant dégradé des câbles cette nuit. Elle le restera toute la journée ».
Egalement dans le Sud-Ouest, des câbles électriques ont été sectionnés entre Marmande et Agen, mais ces dégâts ont été réparés et le trafic a pu reprendre, selon la même source.
Ailleurs dans l’Hexagone, la compagnie prévoyait également des perturbations du trafic des TER et des Intercités, mais pas sur le réseau à grande vitesse.
La SNCF a indiqué que « des tentatives d’envahissement de plusieurs gares », comme la gare du Nord à Paris, celles de Marseille et de Montpellier, avaient été « empêchées par les forces de l’ordre » et que la circulation des trains via les gares de Cherbourg et de Valence-Ville avait pu reprendre après avoir été brièvement interrompue en fin de matinée en raison d’« occupations de voies ».
On dénombre 29 000 grévistes dans l’éducation nationale et le ministère a également annoncé un taux de grévistes de 6,8 % dans la fonction publique hospitalière (FPH) et de 4,20 % dans la fonction publique territoriale (FPT).
A titre de comparaison, lors de la dernière mobilisation d’ampleur le 5 décembre 2024 sous le gouvernement de Michel Barnier 18,61 % des agents de la FPE étaient en grève à la mi-journée, et 19 % en fin de journée, à l’appel d’une intersyndicale large.
Hormis la CGT, première force syndicale dans l’ensemble de la fonction publique, et Solidaires, les syndicats n’avaient pas clairement appelé à la mobilisation et à la grève le 10 septembre, la plupart des organisations préférant appeler à la mobilisation le 18 septembre.
façade d’un immeuble en feu dans le centre de Paris

Un important panache de fumée s’élevait, peu après 16 heures, d’une façade d’un immeuble léchée par des flammes près de la place du Châtelet, et des pompiers s’affairaient pour éteindre le feu pendant que les forces de l’ordre évacuaient les alentoursincendie s’est déclaré à l’intérieur d’un restaurant avant d’atteindre une façade végétalisée qui est partie en fumée. Des policiers ont d’abord tenté d’éteindre les flammes dans le restaurant à l’aide d’extincteurs récupérés chez des voisins, sans succès, selon des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP). Des sapeurs-pompiers sont intervenus quelques minutes après et ont rapidement maîtrisé l’incendie.
Des manifestants ont scandé « Bravo la police ! », selon des images filmées par l’AFP, et ont accusé les forces de l’ordre d’avoir lancé une grenade de gaz lacrymogène en direction du restaurant après une charge policière.
Le Forum des Halles, qui comporte un centre commercial, un cinéma, une piscine et des restaurants, a fermé ses portes vers 15 heures, alors que des manifestants du mouvement Bloquons tout se sont rassemblés dans le quartier. Les stations de métro et de RER Châtelet - Les Halles étaient aussi inaccessibles mercredi après-midi.
Dix drones et un hélicoptère pour Paris et sa petite couronne, au moins une douzaine pour tout Bordeaux et une bonne partie de la Gironde, un drone autorisé à couvrir tout le Morbihan ou l’Orne… « Depuis que la loi a autorisé l’usage d’aéronefs munis de caméras en 2023, jamais les préfets n’avaient autorisé une surveillance d’une telle ampleur, aussi bien par le nombre d’appareils autorisés que par l’amplitude horaire et l’ampleur des périmètres géographiques surveillables », constate Serge Slama, professeur de droit public à l’université Grenoble-Alpes, membre du centre de recherches juridiques et de l’Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico), qui a contesté plusieurs de ces arrêtés devant les tribunaux administratifs.
A Pau, les juges ont retoqué un arrêté autorisant les survols d’une bonne partie de la ville, notant qu’« il n’est justifié, à ce stade, d’aucune menace précise », et que les forces de l’ordre disposent de « moyens moins attentatoires aux libertés fondamentales que le survol avec captation et enregistrement d’images dans un périmètre de 13 kilomètres carrés de zone urbaine densément peuplée ».
A Orléans, le tribunal administratif a également suspendu un arrêté, estimant « que les périmètres de surveillance étaient bien trop larges » et que « l’utilisation de drones n’est donc pas apparue comme “strictement nécessaire” ».
Le tribunal administratif de Paris a, lui, estimé que l’autorisation de survol de l’intégralité de la région par un hélicoptère et du territoire de quatre départements par des drones « répond au critère de nécessité et ne présente pas de caractère manifestement disproportionné ». Notamment car « les mobilisations annoncées (…) sont susceptibles de se traduire par des actions de blocage ou de troubles à l’ordre public ».
Des décisions qui préoccupent Serge Slama : « Cette surveillance insidieuse qui fait l’objet de très peu d’informations des autorités à destination du grand public plonge la France dans une nouvelle ère de massification de la surveillance par drones. »
Des rassemblements et des défilés, parfois ponctués d’incidents, ont eu lieu partout en France, réunissant des centaines à quelques milliers de personnes.
A Marseille, les derniers groupes autonomes qui parcouraient le centre-ville semblaient s’être dissous en milieu d’après-midi, après quelques heurts avec les forces de l’ordre, notamment autour de la gare Saint-Charles et du quartier Longchamp, .. Mais la tension est remontée d’un cran autour de la gare principale de Marseille autour de 16 heures.
La préfecture de police, dont le dernier bilan rapporte sept interpellations pour violence sur personne dépositaire de l’autorité publique, rébellion, jet de projectile ou encore dégradation, assure rester « vigilante ». Ces moments de tension, avec feux de poubelles et tirs de grenades lacrymogènes, contrastent néanmoins avec l’ambiance très bon enfant de l’imposant cortège parti en fin de matinée du haut de la Canebière.
Le défilé, marqué par une forte participation des organisations syndicales CGT, FSU et SUD, et par de solides délégations de La France insoumise et du Parti communiste, a réuni 8 000 personnes en début de cortège, selon les autorités. Un chiffre qui paraissait toutefois sous-estimé à l’arrivée des manifestants devant la préfecture de région. Ils étaient 80 000, selon la CGT.
A Lyon, il y avait environ 8 000 personnes, selon la préfecture. Les manifestations se sont d’abord déroulées dans le calme. En milieu d’après-midi, des explosions ont été signalées dans le centre, où des manifestants s’en prenaient à des boutiques.
A Montpellier, le cortège a réuni près de 6 000 manifestants, selon la préfecture. « Les manifestants ont été stoppés par les CRS en bas de la rue de la Loge. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule après sommation alors qu’une partie [des manifestants], au visage dissimulé, scandaient des propos hostiles à la police et lançaient des projectiles (bouteilles en verre notamment). L’engin lanceur d’eau a été utilisé sur la place de la Comédie pour disperser les individus les plus déterminés », détaille celle-ci dans un communiqué. Il reste actuellement environ 1 500 manifestants sur le secteur de la Comédie. Les lycées sont débloqués, à l’exception de l’établissement Georges-Clemenceau où le blocage se poursuit. L’université Paul-Valéry Montpellier-III est partiellement bloquée, mais les cours peuvent se dérouler dans certains bâtiments.
A Toulouse, l’important cortège qui s’est élancé des allées Jean-Jaures vers 14 h 30, avec au moins 10 000 personnes, est très encadré par les forces de police, qui ralentissent la progression. Derrière une trentaine de cars de police, le cortège poursuit son parcours. La tension commençait à monter autour de 16 heures, avec de premiers jets de gaz lacrymogène, selon notre correspondant Philippe Gagnebet.

A Bordeaux, la manifestation a rassemblé jusqu’à 6 000 personnes dans le centre-ville et s’est déroulée sans incident majeur (un blessé léger suite à une rixe entre manifestants et quelques dégradations sur des façades ou du mobilier urbain), selon la prefecture. Quatre interpellations ont été réalisées depuis le début du mouvement. « Quelques dizaines d’éléments radicaux ont constitué des barricades et jetés des projectiles en direction des forces de l’ordre. Des opérations de maintien de l’ordre sont en cours pour disperser cet attroupement et faire cesser les troubles sur le secteur Victoire – Gintrac – Brocas », ajoute néanmoins la préfecture dans un communiqué.
A Rennes, au moins 10 000 personnes étaient réunies à la mi-journée, selon notre correspondant, Benjamin Keltz. En milieu d’après-midi, une intervention massive des forces de l’ordre était en cours pour évacuer la place Sainte-Anne, qui baigne actuellement dans un nuage de gaz lacrymogène.


A Valence, près de 2 500 manifestants ont manifesté, selon la préfecture. Quelque 300 personnes qui bloquaient les voies de la gare TER ont été évacuées. Un train avec 25 passagers est resté bloqué pendant plus de trois heures à proximité de la ville. Au niveau de la sortie sud de la ville, des piétons se sont un temps introduits sur l’autoroute A7, selon Vinci Autoroutes.
Clermont Ferrandu alentours de 12 h 30, un groupe de manifestants composé pour l’essentiel d’étudiants s’est dirigé devant le centre commercial de Jaude, où la tension est montée d’un cran lorsqu’ils y sont entrés. Certains ont tenté d’y lancer un sit-in. En vain. Les manifestants ont ensuite formé une chaîne humaine afin d’empêcher les clients d’entrer dans le centre commercial. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes.


Vers 14 heures, la place de Jaude avait retrouvé son calme. Le cortège a repris sa route, cette fois en direction du boulevard Lafayette, puis cours Sablon et boulevard Trudaine. Par endroits, les manifestants installent des barrages éphémères après leur passage. Dans ce secteur, la police détourne la circulation pour laisser la voie libre au cortège. Une « ZOT » (zone d’occupation temporaire) a été installée place du 1er-Mai, dans une ambiance bon enfant, avec cantine solidaire et atelier pancarte. Rendez-vous y est donné à 17 heures, pour discuter de la suite à donner à cette mobilisation.
Le point sur la situation à 14 heures
- Des centaines de blocages ou de tentatives ont eu lieu, notamment de lycées – une centaine – ou de routes, ont été rapidement contrées par près de 80 000 forces de l’ordre mobilisées, selon le ministre de l’intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, mais le mouvement Bloquons tout, dont les participants exigent une autre politique, n’a pas mis le pays à l’arrêt.
- La plupart des actions se sont déroulées dans un calme relatif, mais il y a eu quelques débordements comme sur la rocade de Rennes où un bus a été saccagé et incendié par des manifestants. Dans les grandes agglomérations, des grandes manifestations sont prévues. Elles devraient se lancer en début d’après-midi.
- Le ministre de l’intérieur démissionnaire et président Les Républicains a de nouveau accusé « la mouvance de l’extrême gauche » d’avoir « confisqué » cette mobilisation née sur les réseaux sociaux et soutenue par la gauche, de LFI au PS.
- La circulation des trains est coupée par des occupations de voies à Cherbourg et Valence, selon la SNCF qui a aussi mentionné une tentative d’intrusion dans la gare du Nord à Paris et des « actes de malveillance ». A Paris et en Ile-de-France, les transports en commun connaissent quelques perturbations, « conformes aux prévisions » selon les opérateurs de transport.
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