pc 1 dicembre - Scontri a Parigi, in centro e in diversi quartieri - le notizie da infoaut e dalla stampa francese

• « Gilets jaunes » 1er décembre

  A Paris, la troisième journée de mobilisation des « gilets jaunes » est marquée par heurtes  dans plusieurs quartiers de la capitale.

  

  Des voitures ont été incendiées dans le secteur des Champs-Elysées, samedi 1er décembre. 

  Nuages de gaz lacrymogènes, véhicules et bâtiments incendiés, magasins pillés… la troisième journée de mobilisation des « gilets jaunes » est marquée par de nombreuses violences dans la capitale. Après des échauffourées ayant débuté près des Champs-Elysées, dans la matinée, des heurts s’étendaient à plusieurs autres quartiers 
  En milieu d’après-midi, des manifestants  ont investi plusieurs rues et avenues du centre et nord-ouest de la capitale, incendiant des mobiliers urbains et croisant le fer avec les forces de l’ordre. Dans la matinée, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, avait mis en cause « 1 500 perturbateurs », quand son secrétaire d’Etat Laurent Nunez en dénombrait deux fois plus.
  

  
  

  Boulevard Haussmann, non loin des grands magasins,  quelque 300 manifestants étaient rassemblés, des personnes encagoulées ont pris à partie des pompiers venus éteindre des poubelles et des véhicules incendiés, arrachaient des Vélib’ et érigeaient des barricades de fortune. Les grands magasins des Galeries Lafayette et du Printemps ont été évacués.
  Un incendie qui a ravagé un bâtiment situé rond-point de l’Etoile a été maîtrisé mais plusieurs autres feux menacent d’autres édifices. Un fusil d’assaut a par ailleurs été volé par un manifestant dans une voiture de police.Place de l’Opéra ou surtout rue de Rivoli, qui relie la place de la Bastille à la Concorde en passant par Le Louvre, des centaines de personnes étaient elles aussi rassemblées dans un climat de très grande tension, essuyant les tirs de gaz lacrymogènes des forces de l’ordre et refluant au gré des interventions des policiers.
  

  Au moins 92 blessés et 205 interpellations

  « On constate de plus en plus de groupes très déterminés qui se disséminent dans Paris et commettent des troubles à l’ordre public », a déclaré la porte-parole de la préfecture de police de Paris, Johanna Primevert, sur BFM-TV. Elle a pointé la responsabilité de « gens très organisés » déterminés à « aller à l’affrontement » avec les forces de l’ordre. La porte-parole a également appelé les manifestants à se dissocier « des casseurs » pour faciliter leur interpellation.
  Au moins 92 personnes, dont 14 membres des forces de l’ordre, ont été blessées, selon la préfecture de police. Ce bilan provisoire est déjà bien plus lourd que celui de la précédente mobilisation à Paris le 24 novembre, pendant laquelle 24 personnes avaient été blessées, dont 5  parmi les forces de l’ordre.
  La préfecture a fait également état de 205 interpellations en milieu d’après-midi, soit davantage que pendant l’ensemble du précédent rassemblement parisien le 24 novembre, où 103 personnes avaient été arrêtées.
  La troisième journée de mobilisation nationale des « gilets jaunes » réunissait quelque 75 000 manifestants samedi à 15 heures dans toute la France, selon un bilan du ministère de l’intérieur. La première journée nationale d’action, le 17 novembre, avait rassemblé 282 000 personnes, et la deuxième 106 000, dont 8 000 à Paris.
  

  Manifestations en province et barrages filtrants

  . Des manifestations ont eu lieu dans de nombreuses villes, comme à Lille, Rennes, Angers ou Bordeaux.
  A Nantes, une cinquantaine de « gilets jaunes » ont fait irruption à deux reprises samedi matin sur le tarmac de l’aéroport de Nantes-Atlantique, tandis que de brèves échauffourées ont éclaté à Strasbourg. Plusieurs opérations de blocage et de filtrage étaient recensées, notamment dans le Var au péage de Bandol sur l’A50 et dans les Bouches-du-Rhône aux barrières de péage de La Ciotat.
  Dans le Sud-Ouest, les « gilets jaunes » ont lancé des opérations « barrages filtrants » à Cahors (Lot), et dans sept villes du Tarn. Sur l’autoroute 9, les manifestants ont ciblé le péage du Perthus, à la frontière entre la France et l’Espagne. Les « gilets jaunes » appelaient également à cibler des institutions, en murant les centres des impôts ou en « aveuglant » les radars.

infoaut

Terzo sabato di mobilitazione per il gilet gialli in Francia, il movimento partito da una petizione contro l’aumento del prezzo del carburante ormai trasformatosi in una sommossa generale contro il carovita e per le dimissioni del presidente Macron. A Parigi i tentativi di Macron di aprire un canale di dialogo con i gilet sono falliti miseramente. Degli otto più o meno autoproclamatisi “delegati” del movimento se ne sono presentati soltanto due a cause di pressioni e minacce subite da altri gilet, l’incontro è poi completamente saltato perché uno di loro pretendeva una diretta streaming della riunione col governo.

Stamattina decine di migliaia di persone sono arrivate sugli Champs Elysee per tentare di arrivare proprio all’Eliseo, con numerosi autobus in arrivo da tutta la Francia e in particolare dal nord del paese. Il dispiegamento di forze di polizia è impressionante ed ha tentato da subito di filtrare gli accessi agli champs elysée, a differenza di sabato scorso, in occasione della prima venuta parigina dei gilet. Prima centinaia poi migliaia di persone sono comunque riuscite a passare e hanno tentato di avvicinarsi a Macron. Sono stati immediatamente gasati dalle forze dell’ordine, ne sono seguiti ore di scontri con la polizia con alcune vetrine di banche distrutte (sembra due filiali date alle fiamme) e assalti ai blindati degli agenti antisommossa che a volte sono riusciti ad avanzare ed altre hanno dovuto indietreggiare sotto i sassi dei manifestanti. Tra gli slogan più ripresi “Macron démission!” e “guillotine!” oltre che la marsigliese, sull’Arc de Triomphe una scritta con lo spray “I gilet gialli trionferanno”.

Alle 13:30 la polizia aveva già effettuato 115 arresti mentre si muoveva dalla gare Saint Lazare un altro corteo di diverse migliaia di persone composto da ferrovieri che si sono mobilitati l’anno scorso contro l’ennesimo giro di privatizzazione delle ferrovie francesi e il comitato Adama Traoré, giovane ragazzo di banlieue assassinato dalla polizia......

Nel resto della Francia la prefettura dichiara 780 azioni tra aperture dei pedaggi autostradali, blocchi del traffico e assedio alle prefetture, in particolare a Puy-en-Velay nella Loira. Gli aeroporti di Nizza e Nates hanno dovuto sospendere i voli a più riprese per l’irruzione di alcuni gilet gialli sulle piste.

• A Paris, les gilets rouges de la CGT défilent pour le « droit au travail »

  

  Plus d’un millier de personnes défilent à l’appel de la CGT

  « Droit au travail et à un revenu de remplacement pour tous les privés d’emploi », proclame la banderole en tête du cortège. A Paris, plus d’un millier de manifestants se sont élancés de la place de la République à l’appel de la Confédération générale du travail (CGT), samedi 1^er décembre en début d’après-midi, pour réclamer un infléchissement de la politique du gouvernement.
  Des manifestants arboraient des drapeaux rouges ou blancs avec le logo de la CGT, d’autres ceux de la Fédération syndicale unitaire (FSU) . Parmi les manifestants, beaucoup de gilets rouges de la CGT, mais aussi quelques « gilets jaunes », dont la manifestation a lieu en même temps dans le secteur des Champs-Elysées, sur fond d’affrontements avec les forces de l’ordre.Le cortège devait gagner la place de la Bastille puis la rue Traversière, devant le siège de l’Unédic, dans le 12^e arrondissement, alors que se tiennent actuellement des négociations sur l’assurance-chômage. L’an dernier, la manifestation parisienne de la CGT avait réuni quelque 5 000 personnes à Paris. D’autres rassemblements étaient prévus en province

altre notizie da contropiano

Una delle mobilitazioni più numerose della mattina si è svolta ad Arles, in Camargue, a cui hanno partecipato circa un migliaio di Gilets Jaune che hanno bloccato il traffico.

Ad Antibes, sulla Costa Azzurra, pompieri e Gilets Jaune hanno reso gratuito il pedaggio autostradale – una delle tante forme di lotta della protesta. A Nantes è stato bloccato l’ingresso all’aeroporto facendo irruzione anche nell’edificio, per poi dirigersi nel centro cittadino. Mentre a Tourcoing le giacche gialle hanno manifestato insieme a quelle arancioni della CGT, e confluiranno in una manifestazione unitaria a Lille, così come a Tolosa ed in altre città. Occorre anche segnalare le barricate erette sotto la prefettura a Charleville-Meziere.