mercoledì 13 aprile 2011

pc 13 aprile - francia contro il moderno fascismo di sarkozy , la via della guerra popolare priolungata e non le elezioni


documento dei nostri compagni del partito comunista francese (maoista)
in via di traduzione

Contre la montée du fascisme moderne

A l’époque de l’impérialisme le capital bancaire a fusionné avec le capital industriel et a formé le capital financier qui contrôle tout l’appareil de production et d’échanges, rien ne lui échappe.

La crise qui était cyclique, devient permanente, entraînant une restructuration ininterrompue du système capitaliste à l’échelle mondiale.

Face aux conséquences de la « mondialisation » la guerre populaire gagne du terrain, les soulèvements de masse contre les « chiens de garde » de l’impérialisme se multiplient dans le monde arabe, en Afrique et en Asie et en Amérique Latine.

Dans les pays impérialistes, l’appareil d’Etat devient un Etat de plus en plus policier, la conciliation de classe des réformistes permet au capital de se restructurer, de mettre en place une forme nouvelle de fascisme, le fascisme moderne. Celui ne s’impose pas d’emblée, par la force brutale, la suppression totale des libertés, l’interdiction des partis, syndicats et associations démocratiques mais s’édifie grâce à la conciliation de classes des réformistes. La campagne sur le contrôle de l’immigration, de l’insécurité engendrée par la crise et le développement de la misère lancée par le FN est reprise sous différentes formes par les réformistes de tout poil. Ces campagnes sont relayées par les médias, tout cela crée une grande confusion, renforce le chauvinisme et le communautarisme dans les masses et une base électorale au FN.

L’accélération du processus de mise en place du fascisme moderne est conditionnée par la crise du système qui s’approfondie et la montée du mécontentement du mouvement populaire, des révoltes des masses dans le monde entier.



C’est dans ce contexte, que le fascisme moderne se développe dans les pays impérialistes, en autre dans tous les pays de l’UE qui l’édifient, chacun en fonction de son contexte politique interne.

La tendance générale est à l’alliance entre droite et extrême droite (Ligue du Nord, Berlusconi en Italie), sous la conduite de la social-démocratie (en Espagne ou en Grèce) (sous la direction de l’extrême droite en Hongrie) etc.

C’est dans ce contexte, qu’en France, depuis plusieurs mois, Marine le Pen est mise en avant par les médias, que le processus de construction du fascisme moderne s’accélère.

Que l’un ou l’autre des trois grands partis en compétition gagne ne va ralentir le processus de construction du fascisme moderne. La campagne électorale ne va pas porter sur une stratégie pour résoudre la crise et ses conséquences dans la vie des gens, mais dans la meilleure solution pour que la bourgeoisie se maintienne au pouvoir.

La seule solution à la crise mondiale du capitalisme agonisant, c’est d’enterrer au plus vite ce système en développant une stratégie révolutionnaire s’achevant par la prise du pouvoir par les masses populaires dans chaque pays et dans le monde entier. Autrement dit par la révolution prolétarienne à l’échelle mondiale.

Le programme de la révolution, c’est :

La réorganisation complète de l’économie par la socialisation des moyens de production et d’échanges et de là la réorganisation complète de la société dans l’objectif de supprimer toutes les inégalités, le profit capitaliste, les productions parasitaires comme l’armement.

La décentralisation des industries par régions respectant l’environnement. Une agriculture saine, diversifiée utilisant les connaissances modernes et traditionnelles de façon complémentaire. Une distribution au plus près du consommateur, une réorganisation complète des échanges par la coopération des peuples du monde unis dans le même objectif, la suppression du système d’exploitation et d’oppression capitaliste, l’égalité totale entre les hommes quelque soit leur origine, leur sexe ou leur différences..

Cette révolution ne peut pas être réalisée dans le cadre du système, par la voie électorale, mais devra être conquise de haute lutte par le prolétariat avec à sa tête la classe ouvrière et les masses populaires.

La classe ouvrière ne peut pas restée isolée, outre le prolétariat qui représente la majorité des salariés dont elle fait partie, elle doit gagner une grande partie des couches intermédiaires de la petite bourgeoisie (artisans, petits commerçants, petits et moyens paysans) et même des franges de la bourgeoisie moyenne. Ces différentes couches doivent s’unir sous la direction du prolétariat organisé, dans un Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste et Populaire contre la bourgeoisie capitaliste et les éléments réactionnaires.

Les trois candidats (UMP, PS,FN) en lice pour la présidentielle veulent tous :



Réformer, rendre plus « efficace » le système capitalisme, le sauver. Il s’agit dans tous les cas de prévenir tout débordement mettant en cause le système capitaliste.
Mettre en avant le « problème » de l’immigration, du terrorisme (pour cacher celui de l’impérialisme), de l’insécurité (qui naît de la misère), tous concourent au renforcement du fascisme moderne.
Utiliser l’arme du racisme, du chauvinisme dans leur lutte pour un nouveau repartage du monde qui débouchera sur une nouvelle guerre mondiale de repartage.

Les élections dans le cadre du système aujourd’hui ne peuvent répondre aux aspirations des peuples à un changement véritablement révolutionnaire. Le prolétariat doit se donner des moyens pour en finir avec le système.

Les capitalistes ont leurs partis. Contre eux quelques petits partis pensent qu’on peut changer le système par la voie pacifique. C’est impossible car la bourgeoisie ne quittera pas la scène de l’histoire de son plein gré. Pour l’en chasser. Il est nécessaire de construire un Parti Communiste, qui prenne en compte toute l’expérience révolutionnaire du prolétariat, depuis la révolte des Canuts, de 1848, de la Commune, de la construction du socialisme (ses acquis positifs), de la lutte contre la révision du marxisme des années soixante en URSS et après la mort de Mao en Chine. Il n’y a pas d’autre voie. C’est la tâche principale auquel s’attache notre Parti et les autres partis maoïstes du monde aujourd’hui engagés dans la reconstitution de l’Internationale Communiste.



PC maoïste de France

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