dimanche 8 janvier 2012
Compte rendu de la manif' antifasciste à St Denis
Nous étions aujourd'hui à la manifestation contre le meeting du Front National à St Denis.
Après un premier tour du centre ville, la manif' s'est dirigée vers Porte de Paris où un autre groupe l'a rejointe.
La Manif' s'est ensuite dirigée vers la Plaine St Denis où avait lieu le meeting de la "galettes des rois"organisé par le FN avec la présence de Marine Le Pen. Arrivés sur place, les militants antifasciste ont (évidemment) trouvé porte close et comité d'accueil.
Un cordon, puis des barrières ont alors été déployés afin de physiquement barrer la route au Front National, ce qui a généré quelques bousculades pour empêcher d'entre les frontistes sous les slogans, "Le Pen dégage, à St Denis on veut pas de toi !", "Le Pen milliardaire, à St Denis t'as rien à faire" et autres "Le fascisme c'est la gangrène, soit on l'élimine soit on en crève !"
A 15h30, heure de début du meeting, les flics se sont fait bien plus pressant. La manif' a alors rebroussé chemin.
Cette manif' fut dynamique et combattive, avec la volonté de ne laisser aucun frontiste passer la barrière. Tout le monde est resté sur place malgré quelques individus qui appelaient 5mn après être arrivés à repartir sur St Denis. Le surnombre policier et la souricière dans laquelle se trouvaient les manifestants a obligé tout le monde à repartir sous la pression policière.
La Cause du Peuple
Des nouvelles du campement de St Denis
Les familles expulsées de St Denis en plein hiver par la préfecture sous prétexte que leur logement était insalubre risquent à nouveau de se faire expulser de leur campement. Après l'expulsion, elles avaient chercher refuge auprès de la mairie et avaient ainsi installé un campement sur le parvis. Mais la mairie de St Denis a saisi le tribunal administratif pour demander le démantèlement du campement. Evidemment, aucune solution de relogement n'a été proposée...
Après La Courneuve et Montreuil, ce nouveau campement témoigne de l'ampleur de la "crise" du logement qui existe en Seine St Denis. En réalité, cette crise bénéficie aux promoteurs car elle maintient artificiellement des prix bien trop élevés. Résultat, ce sont les travailleurs et travailleuses qui en souffrent. Rappelons qu'il existe au moins 50 000 logements vides rien que dans le 93 !
Face aux expulsions, élargissons la résistance !
La Cause du Peuple
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