Dobbiamo tutti, con ogni e mezzo possibile, assicurare che il Dott GN Saibaba
non sia nuovamente incarcerato. Mentre il fascismo stringe i suoi tentacoli per
soffocare le nostre voci, in casi come questo occorre che non possiamo accettare
che questa ingiustizia venga perpetrata in nome della legge e sotto l'egida
della democrazia.
Hany Babu, Professore
Associato, Università di Delhi
26 décembre 2015, 10:08
Il est choquant d’entendre aux nouvelles que la demande de Dr. GN Saibaba de libération sous caution permanente a été rejetée aujourd’hui par la Haute Cour de Bombay. Ce qui est plus effrayant est que la Haute Cour a également révoqué l’ordonnance de cautionnement provisoire Saibaba (application pénale No.785 / 2015), qui avait été émise le 30/06/2015 par un banc de division dirigée par Mohit Shah, le juge en chef de la Haute cour de Justice de Bombay avec le juge Shukre. Cette ordonnance lui avait accordé des mesures provisoires puis avait été prolongée par le même banc de
division jusqu’au 31 Décembre 2015, afin qu’il puisse suivre ses traitements pour les affections médicales graves dont il souffre. Ce ne fut qu’après que de nombreuses voix démocratiques eurent donné l’alerte sur l’état de santé déclinant rapidement de Saibaba, que la Haute Cour de Bombay est intervenue sur la base d’une lettre écrite au juge en chef par un activiste nommé Purnima Upadhyay. La lettre, qui a été suo moto convertie en un litige d’intérêt public (LIP) par la Haute Cour, a entraîné la libération temporaire sous caution du Dr Saibaba. Interrompant son traitement en cours, le nouveau jugement rendu par un juge unique de la chambre Nagpur de la Haute Cour de Bombay a ordonné que Dr Saibaba se rende à la prison de Nagpur dans les 48 heures! Si l’ordre n’est pas exécuté, il pourra être arrêté par la police.
Le Dr GN Saibaba-en fauteuil roulant et à
90% handicapé enseigne la littérature anglaise au Ram Lal Anand College
de l’Université de Delhi-est actuellement en cours de traitement après
avoir été libéré sous caution pour raisons médicales. Ses multiples
problèmes de santé ont été aggravés par les conditions notoirement très
inhospitalières des cellules de la prison centrale de Nagpur.
L’insensibilité extrême des autorités pénitentiaires relayé par un
appareil administratif vengeur et coordonné par le Centre avait presque
réussi à ce que les complications médicales aillent jusqu’à mettre sa
vie en danger. Ceci est significatif du niveau de cruauté avec laquelle
une personne ayant des capacités différentes est traitée en prison!
Après sa libération sous caution
temporaire, le Dr Saibaba a été soumis à des traitements médicaux dans
différents hôpitaux de Delhi pour plusieurs problèmes de santé relatifs
au cœur, à la moelle épinière, à ses reins, sa vésicule biliaire et à
son épaule gauche (qui en prison était devenue complètement immobile en
raison de l’atrophie du muscle). Le traitement auquel Saibaba est soumis
est loin d’être terminé et doit se poursuivre sous la surveillance de
médecins spécialistes et ne peut être suivi qu’à Delhi. Les médecins qui
le suivent sont sans ambiguïté sur la même position. Dans cette
situation, l’annulation de sa libération sous caution et ainsi le forcer
à retourner dans la même prison hostile va sérieusement affecter ses
conditions de santé, probablement au-delà de toute réversibilité. Dans
cette situation, le refus d’accorder la liberté sous caution est donc
inacceptable et inhumain.
Mais plus que d’être simplement inhumain
et insensible, ce que ce refus montre encore une fois est l’intolérance
de l’État indien envers toute voix dissidente. Le fait qu’il mette une
fois encore le professeur handicapé à 90% dans le quartier Anda, après
qu’il a été libéré la dernière fois de ces conditions quasi-mortelles de
détention, est profondément troublant. L’image bien préparée et les
annonces par les médias commerciaux, les descentes de police à sensation
à son appartement de l’université de Delhi, L’enlèvement de Saibaba par
la police du Maharashtra, son incarcération subséquente mai 2015
étaient tous partie d’une tentative désespérée museler la dissidence.
C’est une partie de la guerre brutale de l’Etat indien sur les
populations tribales en Inde centrale et orientale menée sous le nom de
code Opération Green Hunt. C’est destiné à faire taire l’une des voix
les plus importantes et efficaces contre Green Hunt et les politiques
anti-populaires de l’Etat indien introduites sous couvert de
«développement». L’interruption actuelle de son traitement médical, non
seulement le pousse au bord de la mort en prison, mais montre le
désespoir avec lequel l’Etat veut faire taire ces voix de la dissidence.
Les tendances fascistes de l’Etat sont
encore une fois mis à nu lorsque le même jugement de la Haute Cour qui a
annulé la liberté sous caution de Saibaba a également ordonné qu’une
procédure pour outrage criminel soit engagée contre Arundhati Roy, pour
son article publié le 18 mai 2015 dans le magazine Outlook et intitulé
« professeur POW (prisonnier de guerre NDT)» contre l’incarcération de
GN Saibaba. L’Ordre a émis un avis à l’auteur de l’action pour outrage à
la Cour, consigné le 25/1/2016. Nous condamnons cette limitation pure
et simple de la liberté de parole et d’expression.
Enfin, il est plutôt inquiétant de
constater que tandis que tous les cinq autres co-accusés avec GN Saibaba
dans la même affaire ont déjà été libérés sous caution régulière, il
est refusé la même chose à professeur handicapé à 90%. Nous condamnons
ce rejet de la caution permanente de GN Saibaba et l’annulation de sa
caution provisoire en termes non équivoques et appelons toutes les
personnes progressistes et démocratiques à s’opposer immédiatement à une
telle parodie de justice. Nous devons veiller à l’unisson par tous les
moyens possibles à ce que le Dr GN Saibaba ne soit pas incarcéré à
nouveau. À une époque où le fascisme resserre ses tentacules et étouffe
nos voix, de telles occasions exigent que nous montrions les limites de
notre tolérance à l’égard d’une telle injustice infligée au nom de la
loi sous le couvert de la démocratie.
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