12 septembre journée importante de grèves, d’action de manifestations, à l’appel de la CGT, Solidaires, la FSU, l’UNEF.
manifestations sont déjà annoncées dans plus de 41 régions et départements.
Loi Travail, second round!
La « loi travail » est la première d’une grande liste de « réformes fondamentales » que Macron veut imposer pour adapter toute la société française aux exigences du capitalisme qui l’a mis en place au pouvoir pour ça.
Il faut impérativement mettre en bonne place les
multinationales françaises dans la concurrence mondiale capitaliste. E. Macron dans son interview du 31 août au journal « Le Point » confirme : « Le but dans la mondialisation, c’est de réussir, d’être des leaders… ».
multinationales françaises dans la concurrence mondiale capitaliste. E. Macron dans son interview du 31 août au journal « Le Point » confirme : « Le but dans la mondialisation, c’est de réussir, d’être des leaders… ».
La « loi travail » c’est un ensemble de régressions profondes pour les salariés de toutes les entreprises, ceux des PME comme ceux des multinationales, pour les fonctionnaires et tous les salariés sous statuts, un ensemble qui détruit le droit du travail, qui livre les salariés à l’exploitation capitaliste libérée de toute entrave.
Les autres chantiers que le gouvernement a déjà mis en place ou prépare, touchent tous les secteurs :
*La réforme de l’assurance chômage, qui ne sera plus financée par la cotisation sur le travail mais par les impôts et la CSG – la réforme du système des retraites avec la suppression de tous les régimes spéciaux – la réforme de l’apprentissage pour l’adapter aux besoins des entreprises capitalistes, avec parallèlement la réforme de l’Eduction Nationale qui veut instaurer le sélection dès l’école primaire, « Il faut donner à chacun sa place, arrêter de faire croire que l’Université est pour tout le Monde » a dit Macron – la réforme du logement avec la baisse de l’APL (400 millions d’économies) et la suppression de l’obligation pour les communes de construire 25% de logements sociaux ! Le budget 2018, c’est un plan de 20 milliards d’ « économies » dont 7 sur la Sécurité Sociale, 2 milliards avec le gel du point d’indice pour les fonctionnaires, 3 milliards sur les collectivités locales, 150 millions avec la suppression déjà de 10.000 postes de fonctionnaires.
*Le gouvernement privatise. outre l’introduction de la concurrence capitaliste dans les entreprises publiques- SNCF – EDF – GDF – les hôpitaux. Le gouvernement se prépare à vendre des parts des entreprises dans lesquelles il est actionnaire, pour engranger des milliards : Renault – Engie – Safran- les Aéroports – Air France KLM – la Française des jeux.
Le MEDEF est satisfait, il le peut. Déjà les profits capitalistes battent des records. Les seules entreprises du CAC 40 enregistrent 52 milliards de profits au 1er semestre 2017 – en hausse de 26,5%. Elles estiment qu’elles atteindront plus de 100 milliards à la fin de l’année.
« Le moral des industriels est au plus haut depuis 2007 » écrit le journal financier « Les Echos ». « L’automobile tourne à plein régime, résultats records pour les chimistes, l’aéronautique est en bonne forme ».
Les richesse produites par le travail des salariés – 2.200 milliards, en hausse, cette année sont totalement accaparées par les capitalistes.
Macron, accélère la réalisation des objectifs du capital : tout pour l’entreprise capitaliste, adapter toute la société française à cet objectif. C’est ce qu’il appelle dans la presse : « libérer les énergies – répondre au problème de la compétitivité ». Il faut dit-il « alléger le coût du travail, c’est ce que nous faisons, faire payer les moins pauvres ». Il ajoute même qu’ « aujourd’hui les retraités sont moins pauvres que les jeunes », ils doivent payer plus !
La seule chose que Macron et le MEDEF craignent, c’est la lutte.
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