Comme l’autre fois, le siège de Goodyear était
quadrillé par les CRS et les gardes mobiles, bras armés du Capital que les
chiens de garde « socialistes » défendent becs et ongles.
Quand les Goodyear sont arrivés, le
dispositif policier s’est resserré. Les Goodyear, qui s’étaient fait
copieusement arrosés de gaz lacrymogènes particulièrement nocifs, étaient bien
décidés à ne pas se laisser intimider par la horde surarmée. Ils avaient apporté
quelques pneus qu’ils ont enflammés pour enfumer la horde. Le dispositif s’est
immédiatement durci : boucliers, matraques, gaz lacrymogènes, auxquels les
travailleurs courageux se sont opposés à mains nues, avec leurs poings, quelques
œufs et petites bouteilles vides.
La volonté de lutte était là, et prouve bien
qu’à la force, on ne peut qu’opposer la force. Celle du pouvoir repose sur une
force de loin, moins nombreuse que celle de la classe ouvrière et des
travailleurs. Avec une direction politique conséquente, la classe ouvrière
balaierait sans coup férir la force de l’Etat capitaliste qui est peut être bien
équipée mais moins nombreuse et sans cause juste à défendre. La bourgeoisie ne
peut avoir la détermination des travailleurs. Eux défendent la justice sociale,
c'est-à-dire une cause juste, alors que les classes dirigeantes ne sont que des
chiens de garde d’un ordre antisocial, injuste. C’est pourquoi, même surarmés,
ils ont peur derrière leurs armures, lorsque les travailleurs à mains nues osent
les combattre.
Il s’agit aujourd’hui d’unir les travailleurs
déterminés, syndicalistes ou non-syndiqués. Pour cela il est nécessaire
d’écarter les conciliateurs à tous les niveaux.
Nous devons reconstruire brique par brique
l’unité politique révolutionnaire et structurer le mouvement de résistance et de
lutte. Cela signifie dans un premier temps reconstruire l’unité syndicale de la
classe ouvrière autour d’un Front Ouvrier Révolutionnaire, puis, dans un
deuxième temps, rassembler un Front Populaire le plus large possible.
Notre stratégie de lutte est :
- Dans une première phase d’élargir et d’amplifier sur tout le territoire la
défense de nos droits légitimes.
- Dans une seconde phase à l’établissement d’un rapport de force qui fasse
reculer l’Etat capitaliste et son appareil répressif.
- Puis passer à l’offensive pour en finir avec ce système et enlever
l’appareil de production à la bourgeoisie capitaliste, pour que la casse
ouvrière prenne en main la direction de l’économie et que ce soit ceux qui
produisent qui se partagent les fruits du travail commun.
PC maoïste de France
7 mars 2013
Quelques photos et vidéos
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