8 settembre 2020
Per chi ha potuto andare in vacanza, o nei reportage televisivi, l'abbiamo ben visto: la piccola borghesia, i piccoli padroni di ristoranti, non amano la mascherina. Anche davanti alle telecamere, molti sono quelli che la indossano sotto il naso, o sul mento, rendendola completamente inutile. Sono le stesse persone che, invece, risentono maggiormente delle conseguenze dell'epidemia e della chiusura dei luoghi pubblici.
È, infatti, soprattutto la piccola borghesia ad essere anti-mascherina. Lo afferma uno studio della Fondazione Jean Jaurès, per quanto sia pronto a mettere in rilievo la cosiddetta "stupidità cospiratoria" delle masse popolari: è la piccola borghesia ad essere "anti-mascherina". Nell'indagine condotta solo il 23% degli intervistati sono lavoratori o impiegati, (50% sulla popolazione totale) contro il 36% dei dirigenti e delle categorie superiori, che sono solo il 18% della popolazione. Artigiani e commercianti rappresentano il 16% del totale, contro il 7% della popolazione. E i lavoratori, solo il 7%, contro il 21%.
È semplice: la piccola borghesia è chiusa nel mito della sua piccola proprietà, sulla quale non vuole assolutamente vincoli. Ad essa manca la forza finanziaria della borghesia e quindi si aggrappa alla sua proprietà. Questa proprietà meschina, le posizioni di potere relativo nelle aziende gli insegnano a non avere vincoli, a essere individualista, a fregarsene delle conseguenze delle sue azioni, a dare molto peso alla sua opinione.
Al contrario, nei circoli proletari, si impara ad assumersi la responsabilità del collettivo. Il lavoro abitua alla disciplina e allo sforzo collettivo. I quartieri popolari sono molto più colpiti dall'epidemia; e la mascherina è spesso un vincolo finanziario (per una protezione adeguata è necessario spendere almeno 30 € a persona del nucleo familiare, con conseguente aumento del bilancio). Se è vero che c'è una legittima sfiducia nello Stato negli ambienti proletari e una legittima sfiducia nelle tesi ufficiali, c'è però un minimo di buon senso e spirito collettivo. L'opposto di questa piccola borghesia reazionaria, che vuole trattare i lavoratori con l'idrossiclorochina, rifiuta di limitare gli spostamenti allo stretto necessario, insomma, vuole mantenere in funzione la produzione di merci indipendentemente dal costo umano.
Il proletariato non ha altra scelta che essere responsabile rispetto all'epidemia. La piccola borghesia, invece, sta cercando di mobilitare il popolo per salvare un liberalismo distruttivo che si sta gradualmente trasformando in fascismo.
Les anti masques : la petite bourgeoisie réactionnaire à l’offensive
Pour ceux qui ont pû partir en
vacances, où dans les reportages télévisés, on l’a bien vu : la petite
bourgeoisie, les petits patrons de la restauration, n’aiment pas le
masque. Même devant les caméras, nombreux sont ceux qui le portent sous
le nez, voir sur le menton, le rendant totalement inutile. Ce sont les
mêmes qui, d’un autre coté, sont les plus touchés par les conséquences
de l’épidémie et des fermetures de lieux publics.
C’est, en effet, principalement la petite bourgeoisie qui est
anti-masque. Une étude de la fondation
Jean Jaurès, pourtant prompte à allumer la soit disant « bêtise conspirationniste » des masses populaires, l’affirme : c’est la petite bourgeoisie qui est « anti-masque ». Dans le sondage réalisé, seul 23% des sondés sont ouvriers ou employés, (50% dans la population totale) contre 36% de cadres et catégories supérieures, alors qu’ils sont seulement 18% dans la population. Les artisans et commerçants représentent 16% du total, contre 7% dans la population. Et les ouvriers, seulement 7%, contre 21%.
Jean Jaurès, pourtant prompte à allumer la soit disant « bêtise conspirationniste » des masses populaires, l’affirme : c’est la petite bourgeoisie qui est « anti-masque ». Dans le sondage réalisé, seul 23% des sondés sont ouvriers ou employés, (50% dans la population totale) contre 36% de cadres et catégories supérieures, alors qu’ils sont seulement 18% dans la population. Les artisans et commerçants représentent 16% du total, contre 7% dans la population. Et les ouvriers, seulement 7%, contre 21%.
C’est simple : la petite bourgeoisie est enfermée dans le mythe de
sa petite propriété, dans laquelle elle ne veut absolument aucune
contrainte. Elle n’a pas la puissance financière de la bourgeoisie et se
raccroche donc à sa propriété. Cette propriété mesquine, les positions
de pouvoir relatif dans les entreprises lui apprennent à ne pas avoir de
contraintes, à être individualiste, à se ficher des conséquences de ses
actes, à beaucoup donner son avis.
Au contraire, dans les milieux prolétaires, on apprend la
responsabilité face au collectif. Le travail habitue à la discipline et à
l’effort collectif. Les quartiers populaires sont bien plus touchés par
l’épidémie ; et le masque est souvent une contrainte financière (pour
une protection adéquate, il faut compter au minimum 30€ par personne du
foyer, une hausse de budget conséquente). Si il y a une défiance
légitime envers l’état dans les milieux prolétaires et une méfiance
légitime envers les thèses officielles, il y a un minimum de bon sens et
d’esprit collectif. Le contraire de cette petite bourgeoisie
réactionnaire, qui veut soigner les ouvriers à l’hydroxyclorochine,
refuse le confinement, bref, veut faire tourner la production de
marchandises quel qu’en soit le coût humain.
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