Contro «il razzismo del sistema, le violenze della polizia, per la giustizia sociale e le libertà pubbliche»
80 000 in tutta la francia di cui 15 000 à Parigi.
Des dizaines de milliers de personnes (80.000 selon les organisateurs) ont manifesté dans 120 villes en France ce samedi contre les violences policières. Il y a eu de forts affrontements à Paris. Arrivés au niveau de la station de métro Anvers, dans le nord de la capitale, les manifestants du cortège de tête ont brisé les vitres d’une agence bancaire de la Caisse d’Épargne. Ils ont ensuite jeté des projectiles sur une voiture de police coincée dans la circulation, boulevard de Clichy. Quatre policiers qui se trouvaient à l’intérieur du véhicule: l’un d’eux est sorti pour braquer son arme sur les manifestants. Une intervention des BRAV (policiers matraqueurs à moto) a alors eu lieu pour dégager la voiture. Il y a eu six arrestations dont trois qui seraient liées à l’attaque contre la voiture de police.
info e video su https://www.open.online/2023/09/23/parigi-manifestazione-auto-polizia-sprangate-pistola-video/
Una volante della polizia prova a farsi largo nel traffico congestionato
di Parigi mentre è in corso una manifestazione contro le violenze delle
forze dell’ordine. A sirene spiegate non riesce a svicolare e rimane
imbottigliata, mentre un capannello di manifestanti a volto coperto e
con il cappuccio sollevato inizia a lanciare oggetti contro la vettura e
prova ad accerchiarla. Il poliziotto alla guida riesce ad avanzare di
qualche metro, non abbastanza per allontanarsi. I manifestanti si
rifanno sotto, sono una dozzina, uno di loro afferra una sbarra di
metallo e colpisce violentemente il lunotto. A quel punto un agente,
seduto sui sedili posteriori lato passeggero, esce dall’auto con la
pistola d’ordinanza in pugno e la agita davanti agli assalitori,
puntandola ad altezza uomo. . È quanto catturato
dai presenti durante il corteo parigino, con migliaia di partecipanti,
organizzato contro «il razzismo del sistema, le violenze della polizia,
per la giustizia sociale e le libertà pubbliche». La tensione con le
forze dell’ordine è tornata altissima in Francia dopo la morte di Nahel,
il ragazzo di 17 anni ucciso da un agente di polizia a Nanterre, nella
periferia della capitale. Secondo fonti del ministero, tre dei quattro
poliziotti all’interno della volante sono rimasti feriti: «Soltanto un
intervento dei reparti speciali antisommossa BRAV-M ha permesso di far
cessare l’azione e di mettere al riparo gli agenti intrappolati
nell’auto», si legge nella nota. Secondo fonti della polizia, diverse
centinaia di black bloc hanno preso la testa del corteo e, arrivati alla
stazione della metropolitana Anvers, a Montmartre, hanno preso
d’assalto la sede di un’agenzia della Caisse d’Epargne, spaccandone i
vetri.
La journée de manifestations contre les violences policières a réuni plusieurs milliers de personnes en France, des incidents ont eu lieu à Paris
Des marches se sont déroulées samedi 23 septembre dans différentes villes de France pour manifester
« contre les violences policières », à l’appel de l’extrême gauche et de diverses organisations, sous haute surveillance des forces de l’ordre. Ces rassemblements ont réuni 31 300 personnes en France, dont 9 000 à Paris, selon le ministère de l’intérieur. Selon les organisateurs, 80 000 personnes ont défilé dans tout le pays, dont 15 000 à Paris.Les manifestations se sont déroulées pour la plupart dans le calme, à l’exception du cortège parisien. Après un départ dans le calme vers 15 heures depuis la gare du Nord, un précortège de centaines d’individus vêtus de noir et cagoulés s’est constitué devant les organisations et collectifs ayant appelé à la mobilisation, dégradant les vitrines de plusieurs agences bancaires, selon un journaliste de l’Agence France-Presse (AFP), et caillassant une voiture de police. Ce véhicule, coincé dans la circulation boulevard de Clichy, a été attaqué « à coups de barre de fer », selon la Préfecture de police de Paris.L’un des policiers est alors brièvement sorti du véhicule arme à la main pour tenir à distance les manifestants, selon plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, confirmées par une source policière. Une « intervention des BRAV », du nom de cette unité controversée de policiers à moto, « a permis de faire cesser l’action et mettre à l’abri » les policiers présents dans le véhicule. « Parmi cet équipage [de police] qui comportait quatre effectifs (…), nous avons trois personnes qui sont heureusement blessées [légèrement] », a déclaré le préfet de police, Laurent Nuñez, sur BFM-TV, précisant qu’il s’agissait de « traumas aux cervicales » pour deux d’entre eux, sans préciser ce qui avait causé ces blessur
Au départ de la manifestation, de nombreuses familles rassemblées dans une « coordination nationale contre les violences policières » réclamaient la vérité pour « Othmane », « Alassane », ou « Mahamadou ». Avant le départ, la foule rassemblée boulevard Magenta scandait « Police partout, justice nulle part », « Pas de justice, pas de paix » ou encore « Justice pour Nahel ». La mort il y a trois mois de l’adolescent de 17 ans, tué par un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre, avait déclenché une vague d’émeutes dans tout le pays. « La loi tue », dénonce aussi une pancarte, avec une statue figurant la justice aux yeux barrés de rouge, critiquant l’article 435-1 du code de sécurité intérieure, qui élargit la possibilité pour les forces de l’ordre de faire feu en cas de refus d’obtempérer.
Plusieurs élus de La France insoumise (LFI) étaient présents, à l’instar de la députée Mathilde Panot, qui a salué « l’unité » des « 198 organisations [qui] appellent à cette marche » – organisations syndicales, politiques et autres collectifs de quartiers populaires. Cette manifestation « n’est certainement pas ce que dit M. Darmanin, c’est-à-dire une marche antipolice, mais une marche de défense de la République », a-t-elle ajouté.
Gérald Darmanin a adressé vendredi une lettre de soutien aux policiers et aux gendarmes et a envoyé un télégramme aux préfets, dont l’AFP a eu copie, les appelant à « faire preuve d’une vigilance particulière concernant ces rassemblements », de prendre un arrêté d’interdiction si nécessaire et de signaler les messages « porteurs de slogans insultants et outrageants à l’endroit des institutions de la République, de la police et de la gendarmerie susceptibles de tomber sous le coup de la loi ».
Vendredi, la préfecture de la Vienne a saisi le procureur de Poitiers pour « injure publique » pour une affiche annonçant une manifestation contre les violences policières qui associait une croix gammée au logo de la police nationale. A Grenoble, le préfet a interdit un rassemblement en marge de la manifestation prévue dans cette ville, décrit comme une « assemblée antiraciste des personnes racisées ».
Dans d’autres villes, le mot d’ordre des organisateurs « contre le racisme systémique, les violences policières et pour les libertés publiques » a rassemblé quelques dizaines à quelques centaines de personnes, sans incident notable. Entre Villeurbanne et Lyon, plus d’un millier de personnes (1 700 selon la préfecture) ont défilé dans un cortège globalement calme, derrière des banderoles et des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « En deuil et en colère », « Touchez pas à nos enfants ».
A Perpignan, la manifestation a rassemblé environ 150 personnes, selon un correspondant de l’AFP, et à Toulouse, le cortège comptait quelque 600 participants, selon la préfecture. « Pour les libertés publiques », « A bas l’Etat policier », « Je kiffe la police qui protège et pas du tout celle qui tabasse », pouvait-on lire sur des pancartes à Saint-Etienne, où environ 220 personnes ont manifesté, selon la police.
« Toutes ces injustices, ça détruit des familles », regrette auprès de l’AFP Mohamed Leknoun, 27 ans, dont le frère Amine avait été tué en août 2022 à Tourcoing à la suite d’un refus d’obtempérer. Venu manifester à Lille, où le cortège a rassemblé de 400 à 500 personnes, il déplore n’avoir été informé d’aucune avancée de l’enquête depuis la mise en examen du policier auteur du tir
23 settembre, la Francia è scesa in piazza per la “Marcia contro le violenze della polizia, il razzismo sistemico e per le libertà civili”, sulla base di un appello unitario sottoscritto da oltre 130 organizzazioni politiche, sindacali, associazioni, comitati dei quartieri popolari e collettivi di vittime della violenza poliziesca.
“L’omicidio di Nahel, ucciso a bruciapelo da un agente di polizia il 27 giugno 2023 a Nanterre, ha evidenziato ancora una volta ciò che deve finire: il razzismo sistemico, la violenza della polizia e le disuguaglianze sociali aggravate dalla politica di Macron.
la realtà dei fatti è confermata in un lavoro di inchiesta condotto dal giornale indipendente online “Basta!”, il quale ha ricostruito e reso disponibile un database sul numero di morti a seguito di un intervento delle forze dell’ordine, recensendo 861 casi tra il 1977 e il 2022.
Contrariamente da quanto affermato da Darmanin a seguito dell’uccisione di Nahel, dal 2020 si è assistito in Francia ad un aumento del numero di interventi letali da parte della polizia e della gendarmeria nazionale: 40 nel 2020, 52 nel 2021 e 39 nel 2022.
Il numero di persone uccise dal fuoco della polizia è aumentato considerevolmente, con 18 e 26 persone uccise rispettivamente nel 2021 e nel 2022, più del doppio rispetto al decennio precedente.
Ad essere sotto accusa da parte delle organizzazioni politiche e sociali è la Legge n. 2017-258 del 28 febbraio 2017 sulla sicurezza pubblica, approvata sotto il governo socialista di Bernard Cazeneuve e che rimette alla valutazione discrezionale della polizia il ricorso all’uso di armi da fuoco all’articolo L435-1, in particolare nel caso di persone alla guida di veicoli che si rifiutino di fermarsi.
Tra le rivendicazioni lanciate dall’appello unitario, vi è appunto “l’abrogazione della legge del 2017 sull’allentamento delle norme sull’uso delle armi da fuoco da parte delle forze dell’ordine” e l’esigenza di “una riforma profonda della polizia, delle sue tecniche di intervento e del suo armamento”.
Riferendosi alla Marcia di questo sabato, il prefetto di polizia di Parigi, Laurent Nuñez, ha addirittura asserito che “partecipare a una manifestazione di questo tipo significa sottoscrivere una serie di slogan che danneggiano gli agenti di polizia” e che giudica come “proposte con connotazioni ingiuriose e oltraggiose”.
Il famoso slogan “police partout, justice nulle part” è una constatazione della realtà che vivono migliaia di famiglie nelle banlieues e che, per le giovani generazioni, risuona come un grido di rabbia e di riscatto contro una “sentenza di condanna” già pronunciata sulla base del nome, del colore della pelle, del quartiere o degli abiti indosso.
Alle discriminazioni e alle violenze della polizia, si accompagna inoltre un inasprimento della repressione anche sul piano giudiziario. I tribunali francesi hanno emesso ben 1.278 condanne, di cui quasi 750 a pene detentive con una durata media di otto mesi, per le proteste e gli scontri verificatisi in diverse città dopo l’uccisione di Nahel lo scorso giugno.
Mentre, dall’altro lato, viene garantita un’impunità quasi totale alle forze dell’ordine, tanto più che l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN), ovvero l’organo predisposto a “sorvegliare la polizia”, è in realtà sottoposto alla gerarchia della Polizia nazionale, la quale a sua volta dipende dal Ministero degli Interni, e quindi al potere politico.
Chi semina miseria raccoglie rabbia.
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