sabato 21 ottobre 2023

pc 21 ottobre - Francia nessun divieto può fermare la mobilitazione per la liberazione di Georges Ibrahim Abdallah - grande combattente internazionalista per la causa palestinese

 Communiste libanais et militant de la cause palestinienne, Georges Abdallah s’est
toujours opposé à l’occupation de la Palestine par l’Etat d’Israël.

 

Le 21 octobre 2023, Georges Ibrahim Abdallah entamera sa 40ème année de
détention. Incarcéré depuis 1984, il s’agit du plus vieux prisonnier politique d’Europe.
Depuis plusieurs semaines, un grand meeting unitaire est prévu à la Bourse du travail
de Paris. Il est organisé par de nombreuses organisations et collectifs politiques ou
syndicaux et vise à appuyer la demande de libération conditionnelle déposée par
Maître Jean-Louis Chalanset en juillet 2023. Libérable depuis 1999, seul
l’acharnement politique de l’Etat français explique son maintien en détention.
Communiste libanais et militant de la cause palestinienne, Georges Abdallah s’est
toujours opposé à l’occupation de la Palestine par l’Etat d’Israël. Aujourd’hui, la


Préfecture de Paris prend prétexte de son engagement pour interdire un meeting
prévu pour défendre un principe démocratique élémentaire : celui du respect des
droits d’un homme enfermé depuis 40 ans. Il s’agit d’ailleurs de la position de la Cour
européenne des droits de l’homme qui affirme clairement dans un arrêt du 28 octobre
2021 qu’une telle peine constitue un traitement inhumain et dégradant.
Cette interdiction s’inscrit dans la continuité de la criminalisation inouïe du soutien
au peuple palestinien de la part du gouvernement. La France est le seul pays où 100%
des manifestations ont été interdites. Cette répression s’étend désormais à toutes les
réunions publiques ou conférences ainsi qu’à des personnes ciblées individuellement,
qu’il s’agisse de militants politiques ou de militants associatifs qui soutiennent la
cause palestinienne. Hier encore, des manifestations en commémoration du 17
octobre 1961 ont été interdites quelques minutes avant qu’elles ne commencent.
Alors que la population gazaoui est en train d’être massacrée et que l’ONU alerte sur
un risque de « nettoyage ethnique », le gouvernement réprime brutalement toutes
celles et ceux qui expriment leur opposition à la violence de l’Etat d’Israël.
Cette répression doit cesser.

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