Action Antifasciste Paris-Banlieue
Au lendemain des résultats des élections européennes, l’heure n’est pas à la sidération et encore moins au défaitisme. La victoire par les urnes de l’extrême droite est la conséquence de l’effondrement de la droite dite « républicaine » et de la stratégie du parti au pouvoir qui favorise la montée du RN depuis ses deux mandats. Ce n’est pas une surprise, et la dissolution de l’Assemblée Nationale par Macron n’en est qu’une étape supplémentaire.
Face à ce constat, alors que la gauche institutionnelle a complètement déposé les armes et n’a pas les forces pour proposer un plan crédible, c’est au camp antifasciste d’organiser la riposte. N’attendons pas passivement la date des élections législatives pour construire notre opposition, car cela serait prendre le risque de se laisser enfermer dans une stratégie stérile d’union derrière ce qui reste de la « gauche » désavouée, déconnectée des classes populaires, entre Glucksmann et les Verts. L’union est nécessaire comme cela est martelé depuis ce matin, certainement, mais pas l’union derrière les lignes qui depuis les années 80 échouent à porter un réel projet de gauche.
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