domenica 3 febbraio 2019

pc 3 febbraio - Francia - Gilets Jaunes/Repressione/Sciopero generale/Maoisti - minuto per minuto

France - apres le XII samedi Gilets Jaunes - Rejoignons la grève du 5 février ! Parti Communiste maoist



Depuis la mi-janvier, des syndicats (notamment de la CGT), ont lancé des appels à la grève pour le 5 février. Dans le contexte du mouvement de masse des Gilets Jaunes et des attaques répétées du gouvernement sur celles et ceux qui se révoltent et sur leurs conditions de vie et de travail, cet appel n’est pas surprenant. Cependant, son ampleur a beaucoup augmenté lorsqu’il a été rejoint ouvertement par des collectifs de Gilets Jaunes. A moins d’une semaine du 5 février, ce sont désormais de nombreux groupes, qu’ils soient issus des syndicats ou du mouvement, qui appellent à la grève. Plus encore, la nature de la grève du 5 février a été poussée vers l’avant par les Gilets Jaunes, qui appellent à la grève générale illimitée !
Cet appel est juste et la volonté de le prolonger l’est encore plus. Alors que le mouvement des Gilets Jaunes dure depuis Novembre, il est clair qu’il a effectivement pris la forme d’une lutte prolongée. Dans ce temps, il s’est lui même transformé, avec notamment l’abandon après les premières semaines des éléments les plus ouvertement bourgeois du mouvement. On n’entend plus les centrales patronales des transports ! On ne voit plus les dirigeants de magasins dont les commerces ont été bloqués par les groupes de Gilets Jaunes ! Sur les plateaux télés, les élus bourgeois de droite et d’extrême-droite se taisent et n’assument pas la direction du mouvement par peur des violences, et ils se contentent alors de s’opposer par principe à Macron !
Dans les méthodes mêmes de ce mouvement, le passage à la grève est un tournant. En effet, pour les éléments bourgeois qui avaient plutôt soutenu la lutte contre les taxes, la grève est impossible, ils ne peuvent pas eux-mêmes bloquer la production et l’accepter reviendrait pour eux à se tirer une balle dans le pied. De l’autre côté au contraire, pour le prolétariat et son cœur qui a le rôle central dans la production, la classe ouvrière, la grève est un puissant levier tactique s’il est bien manié. Bloquer le pays en partant de la production, c’est une évolution majeure des méthodes d’organisation du mouvement des Gilets Jaunes, qui se rattache de plus en plus clairement à une classe. Tout cela prouve une chose : la lutte prolongée a déterminé les éléments les plus prolétariens à adopter de nouvelles méthodes de lutte, des méthodes spécifiquement de classe, comme la grève.
Il faut appuyer sur ce point : ce qui sera déterminant, ce n’est pas que la journée du 5 février, mais c’est ses suites et sa prolongation dans le temps. L’appel à la grève a été suivi par de nombreux syndicats, et repris de manière enthousiaste. Cela rappelle les tentatives d’UL et UD syndicales à lier leurs luttes à celles des Gilets Jaunes à la fin de l’année dernière. En plus de l’appel de la CGT et de l’appel des Gilets Jaunes, dans les colonies de l’État français, comme en Martinique/Matinik le 5 février sera aussi une journée de grève anniversaire des grandes grèves générales contre la vie chère et la pwofitasyon qui avaient eu lieu en 2009 pendant 44 jours. La CGTM, premier syndicat de l’île, dénonce les accords non-tenus par le gouvernement. Cela montre bien l’intensification du niveau général des luttes dans l’État français. De leur côté, les centrales des syndicats de conciliation se tiennent elles en retrait, comme des chiens de garde.
Nous ne le répéterons jamais assez : on a raison de se révolter, et il est juste d’être aux côtés des masses en lutte. Nous construisons dans ce mouvement nos outils pour la révolution, et le passage du mouvement de masse actuel à la grève générale ouvre des possibilités de lutte nouvelles pour intensifier la dynamique.
Toutes et tous en grève le 5 février !
  • Le cortège nassé à république

    La manifestation est arrivée à République sans trop d’encombre. Par contre la place est verrouillé et la bac s’est fait chasser mais les flics ont la situation bien en main. Peu de sortie, gazages et violences policières. République est toujours la même souricière...
  • Les fascistes virés de la manif, les cortèges arrivent à Bastille

    Contrairement à ce qu’annoncent les médias, ce ne sont pas des « casseurs » qui auraient été virés par les manifestant.e.s mais plusieurs groupes de fascistes.
    Beaucoup de monde à la manif, une partie est à Bastille, mais les cortèges continuent à arriver de la place Daumesnil.


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  • Le cortège contre les violences policières se met en place

Les rendez vous :

10h : Départ collectif des gilets jaunes du 18em, de porte de la Chapelle, de Montreuil et de Belleville de leurs points de départ respectifs.
10h : Rendez vous à Eglise de Pantin pour aller en cortège devant le comissariat contre les violences policières, la répression et l’armement de la police municipale de Pantin en tazers et LBD. Départ commun pour aller à Dausmenil ensuite.
14h : Le rassemblement à l’appel des gilets jaunes appelé entre autre par les collectifs contre les violences policières.

L’attaque lancée par les fachos des Zouaves sur le cortège du NPA a secoué tout le monde. Plusieurs personnes ont eu l’idée de se rejoindre pour éviter de laisser un cortège de personnes pas prêtes à subir ce genre d’attaque. Dans cette dynamique, il y a fort à parier que les tendances « de gauche » des gilets jaunes se retrouveront autour de l’appel des familles de victimes de crimes policiers. Néanmoins, le choix a été fait d’être présent dans le cortège ! Et cela n’est pas un hasard Comme le dit ce texte, il ne faut pas oublier ce qui nous lie avec les gilets jaunes. Nous voulons tout renverser, nous voulons la réussite du mouvement, porté par l’appel de l’assemblée des assemblées de Commercy ! Plusieurs groupes de Gilets Jaunes de région parisienne (Rungis, Montreuil, Belleville) se joignent d’ailleurs à cette initiative.

Une manif avant la grève !

L’appel à la grève générale, à l’appel des gilets jaunes est consécutif à la « journée de grève interprofessionnelle » appelée par la CGT. Nous devons tous nous impliquer pour la réussite de cette grève, et ce même si la direction de la CGT traine des pieds. Grèvons grèvons !!!

France - apres que l’Assemblée Nationale vote la loi anti-manifestation les Gilets jaunes defilent contre les violences policières et la répression

la cause du peuple



Le week-end du 2 février, des milliers de Gilets Jaunes ont encore une fois pris la rue. Cette fois ci, c’était plus précisément pour dénoncer les violences policières. Plus de 5500 personnes à Valence, et bien d’autres ailleurs.
Depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, plusieurs centaines de manifestantes et manifestants ont été gravement blessés, 14 personnes sont décédées, et les cas de violences policières se comptent en centaines voire en milliers.
Les lanceurs de balle de défense censés être utilisés en cloche et à distance réglementaire avec sommation, ont été tirés plus de 9200 fois par les flics depuis Novembre. Ils ont causé à de nombreuses personnes des mutilations. Leur utilisation a été maintenue hier par le Conseil d’Etat.
Tout cela montre une violence policière extrême, et une lutte contre ces violences. Elle rappelle la lutte contre les violences policières quotidiennes subies dans les quartiers populaires et les banlieues en général, où la BAC et les brigades d’intervention se prennent pour des cow-boys et martyrisent, violent et tuent sans conséquence.

Tous unis, nous devons lutter contre les violences policières ! Autodéfense populaire !

L’Assemblée Nationale vote la loi anti-manifestation

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La criminalisation des révoltées et révoltés continue dans l’Etat français. Poussée par la droite, l’extrême-droite et la majorité de Macron, le droit de manifester a été attaqué dans la nuit du 30 au 31 janvier.
Désormais, l’administration (le préfet) pourra désigner individuellement des interdictions de manifester, avec des critères larges. Braver cet interdit exposera les personnes concernées à six mois d’emprisonnement et 7 500 € d’amendes. En plus de ça, les manifestantes et manifestants se couvrant le visage commettront désormais un délit, puni par 1 an de prison et 15 000 € d’amende. Plus que ça, il faudra pouvoir fournir des “motifs légitimes” pour se justifier. Une personne arrêtée et ne pouvant pas se justifier sera donc présumée coupable.
Cette nouvelle loi a été dénoncée largement par l’ensemble des organismes d’observation des libertés, car elle est une attaque dangereuse sur le droit de manifester. Le gouvernement s’enfonce dans le marasme, et réagit au mouvement de masse contre lui avec un virage sécuritaire.

France Montpellier - oui, les maoistes francaises sont presents et actives!


Montpellier : le préfet accuse des groupes révolutionnaires communistes d'infiltrer les manifestations des gilets jaunes

Au cours de la manifestation des gilets jaunes du 12 janvier, à Montpellier, des manifestants érigent des barricades et des feux avec tout ce qu'ils peuvent trouver. / © R. De Hullessen / MaxPPP
Au cours de la manifestation des gilets jaunes du 12 janvier, à Montpellier, des manifestants érigent des barricades et des feux avec tout ce qu'ils peuvent trouver. / © R. De Hullessen / MaxPPP
Lors de ses voeux à la presse du 28 janvier, le préfet de l'Hérault, Pierre Pouëssel, a accusé deux groupes d'extrême gauche de faire partie des casseurs lors des manifestations des gilets jaunes. Contacté, un groupe incriminé revendique les violences qui lui sont reprochées.
Par Arthur Carpentier  

Le préfet de l'Hérault voit rouge. Lors de ses voeux à la presse, le 28 janvier, Pierre Pouëssel a annoncé vouloir mieux isoler les casseurs lors des manifestations. Selon lui, deux groupes d'extrême gauche seraient à la manoeuvre lors des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre : le parti communiste maoïste et l'armée révolutionnaire marxiste.
Il faut isoler au maximum les casseurs, qui pensent que le grand soir est arrivé.Montpellier : le préfet estime que des groupes révolutionnaires sont à la manœuvre pendant les manifestations
Lors de ses voeux à la presse, le préfet de l'Hérault, Pierre Pouëssel, a accusé deux groupes d'extrême gauche de faire partie des casseurs lors des manifestations des gilets jaunes. Ces dernières semaines, les mobilisations se finissent presque toutes par des affrontements. - France 3 Occitanie - Christophe Chassaigne
Samedi 26 janvier, parmi les 2 000 personnes ayant pris part à la mobilisation des gilets jaunes, la préfecture estime que 300 casseurs étaient présents. "Il y a un nouveau groupe qui vient d'apparaître qui s'appelle PCM, le parti communiste maoïste. C'est une particularité locale qui s'adosse à un groupuscule qui s'appelle l'armée révolutionnaire marxiste, l'ARM." Selon lui, ces militants étaient présents devant la préfecture, le 19 janvier, agitant un drapeau communiste. 

LE PARTI COMMUNISTE MAOÏSTE ASSUME

Contacté, le parti communiste maoïste ne nie pas les accusations, au contraire : il les assume.
Vis à vis des propos du préfet, le rôle des communistes est d'attiser le feu et de diriger les flammes dans la bonne direction.
Le mouvement, en réalité implanté à l'échelle nationale, assure s'engager dans "la lutte des gilets jaunes". Il dit combattre des "intrusions fascistes dans le mouvement" en "éliminant les prétendus porte-paroles racistes, sexistes et parfois affiliés aux partis d'extrême-droite." Des affrontements entre militants d'extrême gauche et d'extrême droite émaillent parfois les manifestations, comme ce fut par exemple le cas à Paris, le 26 janvier.

Des gilets jaunes dont une grande proportion se revendique pacifique, le PCM assure aussi tirer une "source d'inspiration inépuisable" sur "les formes d'organisations prolétariennes." Mais il insiste, "la seule voie est celle de la violence révolutionnaire de masse engagée sur une longue durée : la guerre populaire prolongée."
L'autre groupuscule mentionné par le préfet, l'armée révolutionnaire marxiste, est un mouvement montpelliérain fondé en 2008, qui a pour objectif la destruction de l'"État bourgeois" et son remplacement par un "État socialiste." Sa charte constitutive précise que "la confrontation entre révolutionnaires et [la] classe capitaliste dominante est un combat de tous les jours et sur tous les fronts. Et l'épreuve de force finale sera violente et armée." Nos tentatives pour les contacter sont restées infructueuse

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