sabato 22 dicembre 2018

pc 22 dicembre - Non si arresta la protesta contro Macron - Ancora migliaia in piazza oggi in diverse città e scontri a Parigi - info da Paris-Luttes e infoaut

acte VI 
Le ministère de l’intérieur a comptabilisé moins de 40 000 manifestants, dont 2 000 à dans la capitale, A trois jours de Noël, les « gilets jaunes » comptaient de nouveau mobiliser leurs troupes dans toute la France pour un sixième samedi d’affilée de manifestations. 
  • Le ministère de l’intérieur comptabilisait 38.600 manifestants à travers le pays à 18 heures, 

A Paris, pour ce sixième samedi consécutif de mobilisation, la préfecture dénombrait 2 000 manifestants vers 18 heures,
Situation calme à Versailles, où plusieurs milliers de personnes s’étaient déclarées « intéressées » par une manifestation organisée sur l’avenue de Paris, juste en face du château. Une soixantaine de « gilets jaunes » se trouvaient sur l’avenue vers midi, au milieu d’un important dispositif policier, selon l’Agence France-presse (AFP). Par crainte de débordements, le domaine et le château de Versailles avaient été fermés « de manière préventive ».
Quelque 2 600 « gilets jaunes » ont défilé à Bordeaux et 2 500 à Toulouse, selon les préfectures.
Environ 1 000 « gilets jaunes » ont manifesté à Lille dans l’après-midi, chantant la Marseillaise et scandant « Macron démission ! ». Ils étaient 500 à Nantes selon la préfecture, dans un calme « relatif ». A Rennes, une importante opération escargot était en cours en début de soirée.
Quelque 80 « gilets jaunes » se sont rassemblés samedi midi devant la maison de Brigitte et d’Emmanuel Macron au Touquet, selon la préfecture du Pas-de-Calais. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes contre des manifestants qui tentaient de forcer le dispositif policier.
La veille au soir, un pantin à l’effigie du président a été décapité lors d’une manifestation à Angoulême, une « mise en scène macabre » qui a été signalée au parquet, a annoncé samedi la préfecture de Charente. Ces faits « portent gravement atteinte tant à la personne qu’à la fonction du président de la République » et sont « susceptibles d’être qualifiés pénalement », précise-t-elle dans un communiqué.
  • 220 fermi e arresti

Sur l’ensemble du territoire, 220 personnes ont été interpellées, dont 81 placées en garde à vue, selon la police. Les interpellations ont concerné 142 personnes dans la capitale, dont dix-neuf en garde à vue, la plupart pour des « attroupements en vue de commettre des violences ».
 l’un des porte-voix des « gilets jaunes », Eric Drouet, 33 ans. Il a été arrêté peu après 14 heures rue Vignon, dans le quartier de la Madeleine, au milieu de quelques dizaines de manifestants. Ce chauffeur routier de Melun (Seine-et-Marne) avait contribué à lancer la mobilisation contre la hausse des carburants en novembre. C’est aussi lui qui avait appelé à manifester à Versailles ce samedi, avant de lancer sur Facebook dans la matinée un appel à se rassembler plutôt à Montmartre.
quelque 200 manifestants rassemblés sur la butte Montmartre avaient ensuite quitté le 18e arrondissement pour partir vers le centre, dans une ambiance parfois tendue, selon une journaliste de l’AFP. Ils se sont séparés en groupes épars de dizaines de personnes déambulant sans itinéraire, parfois bloqués par les forces de l’ordre ou repoussés à coups de gaz lacrymogènes.
Comme la semaine dernière, 69 000 membres des forces de l’ordre environ avaient été déployés, dont 8 000 à Paris, appuyés par des véhicules blindés à roues de la gendarmerie.
  • Tensions tardives sur les Champs-Elysées

En fin de journée, les Champs-Elysées ont été le théâtre de violents accrochages entre « gilets jaunes » et policiers. L’avenue a été évacuée et un important dispositif de forces de l’ordre déployé sur place.
  • Un dixième décès

Dans la nuit de vendredi à samedi, un automobiliste est mort après avoir percuté un camion bloqué à un barrage filtrant de « gilets jaunes », à l’entrée d’autoroute de Perpignan-sud, a déclaré le procureur de Perpignan, Jean-Jacques Fagni.
M. Fagni a précisé que la plupart des manifestants présents lors de l’accident s’étaient enfuis. Une enquête de flagrance a été ouverte pour « homicide involontaire aggravé et entrave à la circulation ».
  • Blocages de frontières et d’autoroutes

Au niveau du Boulou, près de la frontière espagnole, plus de 300 « gilets jaunes » bloquaient depuis samedi matin une bretelle d’autoroute. « Le roi Macron donne des miettes aux gueux », « Le mépris ça suffit », pouvait-on lire sur leurs banderoles. Ils étaient encadrés par un cordon de gendarmes qui les empêchaient d’accéder au péage.
En début d’après-midi, les « gilets jaunes » et des dizaines de militants séparatistes catalans, vêtus eux aussi de gilets jaunes et brandissant le drapeau indépendantiste, ont été délogés par les forces de l’ordre, a affirmé à l’AFP la préfecture des Pyrénées-Orientales. Les manifestants ont été chassés hors de l’autoroute à coups de gaz lacrymogènes et se sont massés sur un pont, jetant des objets sur l’axe routier.
Dans le Sud-Est, la circulation sur l’autoroute au poste-frontière de Vintimille, dans les Alpes-Maritimes, a été bloquée dans les deux sens entre l’Italie et la France à cause d’un barrage érigé par quelque 200 manifestants, d’après l’AFP. Vers midi, le barrage est devenu filtrant pour les automobilistes mais les camions étaient toujours bloqués.
A Strasbourg, une centaine de « gilets jaunes » ont bloqué la route d’accès au pont de l’Europe, frontalier avec l’Allemagne, avant d’être délogés par les forces de l’ordre. La police a procédé à six interpellations.
Des blocages ont également été signalés dans la nuit de vendredi à samedi dans le Nord, sur les autoroutes A2 et A22, à la frontière belge. Selon Vinci Autoroutes, quelques entrées, sorties et barrières de péage sont encore fermées sur le réseau, notamment sur l’autoroute A7.
Une équipe de BFM-TV et une journaliste du Progrès ont été prises à partie samedi matin à Saint-Chamond (Loire) par des « gilets jaunes » tandis qu’ils couvraient leur action de blocage de l’autoroute A47, a-t-on appris auprès de leurs rédactions.

 da infoaut stralci

Aggiornamento ore 20:30:  blocchi con importanti numeri a Bordeaux, Lione, Tolosa, Nimes, Rouen. A Digione bloccata la stazione. A Parigi è andato in tilt l'apparato di sicurezza  i manifestanti hanno acceso fuochi di scontro in diversi punti. Sono arrivati agli champs elysée soltanto quando il grosso degli effettivi delle forze dell'ordine era stato spostato altrove cogliendo la polizia di sorpresa che è dovuta battere in ritirata con l'idrante.
A Parigi un annunciato concentramento a Versailles è stato disertato dai manifestanti lasciando centinaia di poliziotti soli a presidio della reggia. A sorpresa un concentramento a Montmartre ha visto diverse centinaia di manifestanti scendere dalle scalinate del Sacré Coeur con la polizia che precipitosamente ha provato a bloccare il corteo.
Le proporzioni della mobilitazione nella capitale sono comunque ridotte rispetto alle settimane precedenti. Altri concentramenti si segnalano nei pressi dell’Opera e in direzione di Place de la République. Sugli Champs Elysées alcuni gruppi di Gilets provano a raggiungere place de l’Etoile.
Di pochi minuti fa è la notizia di un assedio all’Hôtel de ville con un successivo tentativo di ripiego verso la rive gauche fermato però dalle cariche e dai gas della polizia. Un grosso corteo di manifestanti rifluisce dunque in questi istanti, attorno alle 15, in direzione di Bastille e République. Alcune fonti segnalano che di ora in ora sale la partecipazione alla mobilitazione nella capitale. I numeri sono difficilmente calcolabili per la frammentarietà dei focolai ma secondo alcuni partecipanti alla piazza parigina si contano tra i diecimila e i quindicimila manifestanti.
Nella notte si è registrato un nuovo incidente mortale per i gilets. Un manifestante è stato investito da un camion a Perpignan nei pressi dello svincolo autostradale. È la decima vittima tra le fila del movimento. Tutte le regioni pirenaiche risultano ancora fortemente scosse dalla protesta. In più di 300 bloccano l’autostrada a Boulou. A questo presidio si sono uniti diversi manifestanti catalani vestiti con i gilets simbolo della lotta.  Numerosi blocchi anche alla frontiera belga. Intanto si registrano duri scontri con lanci di lacrimogeni e flashballs a Rouen.

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