giovedì 27 aprile 2017

pc 27 aprile - I maoisti francesi sul secondo turno - Entre-deux-tours: Face à Macron et Le Pen, préparons la lutte!



in via di traduzione

Le premier tour est passé et sans grande surprise, le deuxième tour s’annonce être un duel Macron – Le Pen.
Marine Le Pen avait déjà sa place au deuxième tour annoncée depuis un très long moment par les sondages. Macron, lui, a pleinement bénéficié de la décomposition du Parti Socialiste. Chacun a pu constater l’immense blague que furent ces primaires dites de gauche : après l’élection de Hamon lors de ces primaires, beaucoup ont quitté le navire avec à leur tête Manuel Valls, montrant toute l’estime qu’ils portent pour les électeurs des primaires et toute la crédibilité et la confiance qu’on peut accorder à ce genre d’individu.
Ce premier tour des élections s’est donc achevé sur l’effondrement du Parti Socialiste, avec un score
absolument ridicule qui lui permet seulement de récupérer ses frais de campagne. De même, les scandales provoqués par Fillon ont torpillé sa campagne, sans qu’il puisse inverser la tendance. Tout cela a laissé le champ libre à Macron.
Que réserve Macron à notre classe ?
Ni Républicains, ni PS au deuxième tour donc, et pourtant rien n’a changé. Si Macron n’est pas au
PS, il n’a rien d’un politicien neuf ou différent comme les médias bourgeois aiment à le présenter.
Son expérience au gouvernement d’Hollande en tant que ministre de l’économie nous en apprend beaucoup sur le personnage et sur les perspectives que va porter son gouvernement : une succession ininterrompue d’attaques antipopulaires et anti-ouvrières comme on avait eu le droit sous Hollande (Pacte de responsabilité, ANI, Loi Macron et pour couronner le tout la Loi Travail), mais en plus décomplexées. Pour Macron, la loi El Khomri ne suffit pas, il faut une « loi El Khomri puissance 10 » ! En bref rien de bien différent de la « blitzkrieg » social qu’annonçait Fillon.
Lors des débats, des meetings et des interviews, Macron se garde bien de dévoiler clairement le fond de son programme. Il préfère les formules creuses en évitant à tout prix d’être clivant. Il se veut différent mais seulement sur l’apparence, en prônant une « immaturité politique » et en mettant en avant sa jeunesse. Si l’on creuse un peu son programme on s’aperçoit néanmoins qu’il prépare une véritable guerre antisociale, une sorte de deuxième round après le quinquennat Hollande : économie de 25 milliards d’euro dans la soi-disant « sphère sociale », de 25 milliards d’euros sur l’État et de 10 milliards sur les collectivités locale. Le fameux plafonnement des indemnités prud’homales qui avait été supprimé de la Loi Travail est remis sur la table. Et pour continuer, il veut aussi nous sucrer l’allocation chômage après 2 refus d’offres, ou pour « recherche pas assez intensive » !
D’un autre côté, il veut renforcer la France comme puissance impérialiste conquérante, en augmentant à 2 % du PIB le budget de la Défense dans la continuité de la volonté d’Hollande, et il veut aussi imposer un service militaire obligatoire d’un mois.
Loin du candidat « hors système » qu’il prétend représenter, les politiciens et politiciennes qui entoureront Macron seront tout ce qu’il y a de plus classique. Les soutiens de Bayrou et de Valls seront sagement récompensés, à n’en pas douter.
L’inexorable montée du fascisme sous le système capitaliste
Si la probabilité que Marine Le Pen soit élue au deuxième tour est plutôt faible, la tendance à la montée du fascisme ne va que s’intensifier sous le prochain gouvernement.
Le FN s’est stabilisé dans la vie politique, il arrive à imposer les thèmes de campagne, il se présente désormais comme un parti incontournable et il a trouvé un électorat stable lors des dernières élections.
Macron ne fera que renforcer cette tendance à la montée du fascisme. Comme représentant du capital financier, il ne pourra que faire porter le poids de la crise du capitalisme sur le dos des travailleuses et des travailleurs. Le Front National va renforcer son influence en mettant en avant une politique protectionniste face à un Macron « mondialiste », il va continuer à chercher à diviser la classe ouvrière.
Le seul barrage qui peut être fait à la montée du fascisme n’est certainement pas un bulletin pour Macron.
Le seul barrage antifasciste c’est le développement du Front, c’est l’organisation des larges masses dans les quartiers populaires et sur leur lieu de travail, le travail pour l’unité entre toutes les travailleuses et travailleurs contre le racisme et le sexisme et toutes les autres oppressions sur une ligne stratégique claire de lutte révolutionnaire contre la bourgeoisie et son État. C’est aussi le renforcement de la solidarité internationale avec tous les travailleurs et peuples opprimés dans le monde, en particulier les peuples opprimés par l’impérialisme français.
Renforçons notre Parti et préparons la lutte !
Nous devons continuer à nous mobiliser contre ces élections présidentielles. Ce n’est pas dans leurs urnes mais dans la rue que nous pouvons reconstruire notre solidarité, que nous pouvons opposer un réel contre-pouvoir et anticiper les luttes intenses qui se préparent sous le prochain quinquennat.
Le prolétariat a besoin de son Parti comme état-major lui permettant de gagner les batailles à venir contre une bourgeoisie impérialiste toujours plus agressive s’apprêtant à faire recours au fascisme. C’est pour ça qu’il est indispensable de renforcer, de consolider le Parti Communiste maoïste pour avancer vers la révolution socialiste. Seule la révolution socialiste peut barrer la route au fascisme et peut résoudre les contradictions inhérentes au système capitaliste et aux crises qu’il engendre.
Nous appelons à nous mobiliser largement lors de la Journée des Travailleuses et des Travailleurs du 1er mai pour développer notre unité de classe sur une base révolutionnaire, pour faire grossir la voie du boycott révolutionnaire contre les élections de la bourgeoisie !
Ni Macron, Ni Le Pen, boycott des élections !
Là où il y a oppression, il y a résistance !
Organisons le prolétariat contre les mesures anti-ouvrières et la montée du fascisme !n vi

Nessun commento:

Posta un commento