domenica 15 giugno 2014

pc 15 giugno - Il voto a Le Pen in Francia - nel giudizio di proletari comunisti - nuovo numero e la posizione e la lotta dei maoisti francesi

Le Pen: accelerata in Francia del moderno fascismo

De Clément Méric aux européennes, barrons la route au fascisme !

Le elezioni europee, come era pur sempre prevedibile hanno registrato un nuovo forte avanzamento del fronte nazionale di Marine Le Pen in Francia che è divenuto il primo partito e punta di lancia dell’affermazione del moderno fascismo esplicito nell’ambito dei possibili governi dell’Europa imperialista. 

Per noi comunisti marxisti leninisti maoisti in Europa non è che la conferma che questa è la tendenza dominante, nonostante che in ogni paese, Francia compresa, questa analisi non venga condivisa da parte di gruppi e organizzazioni che appartengono al campo dei comunisti e della rivoluzione.
Dobbiamo riaffermare con forza, anche alla luce dei risultati elettorali,  che bisogna costruire una nuova resistenza antifascista e antimperialista e che bisogna lavorare per sviluppare e costruire gli strumenti di questa battaglia.
E’ importante però approfondire i fattori che determinano le forme che la tendenza al moderno fascismo assume in ciascun paese, che affonda le sue radici nella storia concreta del paese e nelle dinamiche interne e internazionali della classe dominante.
Il primo tentativo solido di andare in questa direzione in Francia è stato Sarkozy, emerso come ministro degli interni nella repressione della rivolta delle banlieues e che ha cercato di incarnare questo passaggio, ma nelle circostanze concrete il “nano” non è riuscito a divenire un “gigante”. Il personaggio ha conservato anche come Capo di Stato le caratteristiche del borghese piccolo piccolo e la sua azione sul piano interno e internazionale è apparsa obiettivamente troppo servile in Europa ai diktat tedeschi e troppo allineata all’imperialismo americano sul piano internazionale. Il resto lo ha fatto la crisi economica che produce una forte opposizione e il calo generale di consensi tra le masse. L’anti sarkozysmo quindi ha portato da un lato a partorire la vittoria elettorale di Holland dall’altro ha permesso il ritorno in campo della tendenza più apertamente moderno fascista, a cui ha giovato il rinnovamento di immagine di Marine Le Pen. Ma Holland poteva caratterizzare la sua presidenza solo in termini di un sarkozysmo senza Sarkozy, non ne aveva il “fisico”, ed è sprofondato progressivamente, come direbbero i francesi, nella “merde”. Ma le esigenza di fondo della borghesia francese restano tutte sul campo, il difendere i suoi interessi imperialisti, costruire un blocco sociale da regime che possa permettere la sua tenuta e ascesa. Non è dato spesso alle stesse classi dominanti di scegliersi i governi a propria immagine e somiglianza, a volte bisogna affidarsi a coloro che riescono a imporsi sulla scena e che possano essere funzionali ai loro interessi.
L’opzione Le Pen in Francia è divenuta con questo voto una realtà e questa opzione più apertamente reazionaria, moderno fascista può trovare nella Francia un laboratorio di interesse generale.
Entrando più nel merito. Le Pen ha dato forma organica di destra a istanze sostenute da tutti i partiti compreso quelli di sinistra e compreso, in alcuni casi, quelli tinti di estrema sinistra: la difesa della produzione capitalista nazionale, per anni cavallo di battaglia del PCF; il razzismo antislamico che dà una coloritura organica alla repressione delle banlieues anti immigrati, islamofoba; la lotta contro tutto ciò che c’è di progressista, ereditato nel ’68, non solo nelle fila del movimento operaio ma nel movimento democratico, studentesco, intellettuale (campagna sostenuta apertamente da Sarkozy durante la sua presidenza); la campagna anti euro, anti Europa tedesca presente in forma determinante nel movimento sindacale tutto in Francia. Le Pen è riuscita a raccogliere, quindi, il voto operaio di destra, il voto della provincia rurale e piccolo borghese, e il voto finora inglobato nei partiti della destra classica, orfani di Sarkozy.
A fronte di questa situazione non era in nessuna maniera riproducibile il meccanismo tutto francese di votare il meno peggio in senso anti lepenista che aveva portato alcuni anni fa perfino al voto di alcune componenti dell’estrema sinistra per Chirac.
L’astensionismo obbligato e necessario, la geografia delle lotte che pure in Francia è molto articolata e vivace, l’antifascismo, antirazzismo e antimperialismo rappresentano l’unica vera alternativa alla marcia della borghesia francese dentro l’Europa imperialista e la contesa imperialista mondiale.Le elezioni europee hanno messo sul tappeto chiaramente la natura dello scontro che rende insufficiente anche in Francia lo stato attuale del movimento comunista e del movimento di opposizione.
Non si tratta di trasformare ora tutto il movimento in anti lepenismo, ma neanche di non cogliere la natura effettiva della tendenza al moderno fascismo di tutta la borghesia francese.  
 

De Clément Méric aux européennes, barrons la route au fascisme !

Les résultats des élections européennes sont tombés, le Front National arrive en tête des votes avec plus de 25% des voix. Bien sur, nous n'apportons aucun crédit à cette mascarade où les dominant appellent aux urnes le peuple pour pouvoir légitimer les structures du système. Au vu des résultats, nous pouvons également relativiser les scores du FN étant donné le taux d'abstention qui oscille autour de 60%. Preuve si il en fallait une que le cirque électorale a de plus en plus de mal a mobiliser les masses populaires.
Cependant il serait criminel de nous voiler la face et de faire comme si de rien n'était. Les élections restent pour les communistes, un baromètre de l'opinion publique auquel nous devons prêter attention. Nous voyons clairement une montée du fascisme dans l’État français mais également dans d'autres pays d’Europe.
Le FN, un parti fasciste
Le FN représente les intérêts politique de la frange la plus chauvine et réactionnaire de la bourgeoisie. Petit à petit ses idées pénètrent dans les masses. En effet, les fascistes s'appuient sur la colère légitime du peuple face aux différents gouvernements, ils apportent des solutions populistes.
Aujourd'hui les grands partis institutionnels se sont démasqués d'eux-même face au peuple. La politique qu'ils mènent est clairement rejetée. Le mouvement révolutionnaire est embryonnaire, il est dans une phase de reconstruction après que les révisionnistes aient souillé pour longtemps le drapeau du communisme. Les réformistes des partis «d’extrême gauche » et les bureaucrates syndicaux ne valent pas mieux, la politique qu'ils proposent contribuent à propager un consensus mou, à lier les mains des travailleurs et des travailleuses dans les institutions vendues à la bourgeoisie. Sur le plan international, il n'y a plus de camp communiste comme cela a pu être le cas avec l'Union Soviétique dans les années 30. Cette situation intervient alors même que le capitalisme est en crise et donc que la lutte de classe s'intensifie.
Le recours au fascisme pour tromper le peuple
Face à la crise, la bourgeoisie répond par l'austérité afin de pouvoir continuer à engendrer du profit et ainsi sauver le système capitaliste. Mais cette politique, la classe ouvrière n'en veut pas, car cela revient à lui faire payer le prix d'un système bâti sur son exploitation. La colère est palpable, la bourgeoisie a donc recours à son meilleur allié pour tromper les masses : le fascisme, qui en France s'exprime en partie par la bouche du FN.
Pourtant le FN, c'est l'ennemi mortel de la classe ouvrière, c'est un outil de guerre de classe entre les mains de la bourgeoisie. Le FN c'est le parti des collabos, des nostalgiques de Pétain, des bons gros bourgeois qui ont toujours fait leur fortune au prix du sang des travailleurs et des travailleuses. Le programme des fascistes n'est autre que la militarisation de la société et la mise sous pli de la classe ouvrière, en gros c'est le paradis du patronat.
Et cela malgré la pseudo «dédiabolisation». Que ce soit le FN ou les groupuscules qui gravitent dans la sphère de l’extrême-droite, que ce soient les assassins de Clèment Méric dont nous commémorons la mort ce mois-ci, ou ceux de Brahim Bouarram, ce sont les même méthodes fascistes employées contre les classes populaires et les militant-e-s progressistes.
Les enseignements de ces élections
Les élections nous montrent donc qu'il y a un rejet des partis classiques et de la politique qu'ils incarnent. Qu'il y a également de moins en moins d'illusion dans les rangs du peuple quand à l'utilité de la grande mascarade électorale. Cela nous montre aussi qu'une forme moderne de fascisme se développe, mettant en cause la responsabilité de toutes les forces politiques contribuant à lier les mains de la classe ouvrière.
Seul le communisme nous sauvera !
En cette période de crise la vie politique se polarise, et plus que jamais la classe ouvrière a besoin d'un véritable parti communiste, seul capable de représenter ses intérêts. Ce parti nous travaillons à le construire car c'est une question de survie.
Nous ne pouvons pas laisser notre destin aux mains des réformistes comme le Front de Gauche, ni entre celles des bourgeois comme le PS. Après l'assassinat de Clèment Méric, le gouvernement a voulu se racheter une caution antifasciste en interdisant certains groupes. Ce qui ne fut d'aucune utilité, preuve s'il en fallait une, de l'inconsistance de l'antifascisme républicain.
Nous ne pouvons pas non plus rester inactifs à regarder les idées fascistes pénétrer au sein même de notre classe. Il faut dès aujourd'hui lutter pour édifier le parti communiste, armé de l'idéologie marxiste-leniniste-maoiste et conscient que la seule alternative au fascisme, c'est faire la révolution par la guerre populaire.

Bloc Rouge (Unification des maoïstes)

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